Christines Sèvres   CHRISTINE SÈVRES (1931-1980)

Christine Sèvres, nom de scène de Jacqueline Amélie Estelle Boissonnet, est une chanteuse née le 25 mars 1931 dans le 5ᵉ arrondissement de Paris et morte le 1ᵉʳ novembre 1981 à Marseille. Elle fut la compagne puis la première épouse de Jean Ferrat.


TU ES VENU (1968)

Paroles & musique : Jean Ferrat.

En ce temps-là j’errais de clocher en clocher,
J’enviais les pigeons qui savaient où nicher,
Auprès du Vert Galant, je m’endormais dans l’herbe,
Mes vingt ans dans Paris cherchaient je ne sais quoi,
Et quand la nuit venait me prendre dans ses bras,
J’avais peur de mon ombre et la bravais, superbe.

Et puis, tu es venu
Vois, le monde est en gerbe

J’avais pour tout bagage une paire de bas,
Une robe trop longue et le panier du chat,
Serré contre mon coeur comme une rose tendre.
Je claquais à tous vents mes vingt ans au beffroi,
J’étais sarment dans l’âtre et la flamme à la fois
Mes lèvres en gardaient toujours un goût de cendre.

Et puis, tu es venu
Vois comme mes mains tremblent

Je prenais les amants comme on prend le métro,
Lorsqu’on est lassé d’avoir attendu trop
Un taxi dans la rue et, qu’il vente ou qu’il neige,
J’attendais de les voir s’endormir contre moi,
Puis je déménageais à la cloche de bois
Les chiens de l’aube errants me suivaient en cortège

Et puis, tu es venu
Vois, il fait beau, il neige

Je ne sais pas moi-même au juste qui j’étais,
Etais-je folle ou sage ou les deux? Je ne sais
Tant je cognais partout mes ailes malhabiles
Mais je sais aujourd’hui, mais je sais qu’avec toi,
Je suis restée semblable à celle d’autrefois
Qui ne rêvait que d’être à quelque chose utile.

Puisque tu es venu
Vois, tout devient possible.


À l'âge de 25 ans, en 1956, elle rencontre Jean Ferrat, l'auteur-compositeur-interprète débutant2, qui lui offre quelques-unes de ses chansons et lui en compose d'exclusives sur mesure comme la chanson d'amour Tu es venu.

Glenmor | Les Cénobites Tranquilles      GLENMOR (1931-1996)

Glenmor, Émile Le Scanve à l'état civil, dit également Milig ar Skañv en breton, était un auteur-compositeur-interprète, écrivain et poète de langue française et bretonne engagé dans la défense de l'identité bretonne, né le 25 juin 1931 à Maël-Carhaix et mort le 18 juin 1996 à Quimperlé


LE RETOUR (VOICI BIEN MA TERRE)

Paroles & musique : Glenmor.

Et voici bien ma terre
la vallée de mes amours
quand bien même se lève
en fleur de bruyère
la graine d'insoumission
je retrouve ici ma terre
la vallée de mes amours
en ma chaumière
se refont les vents du nord
traînant dans leur colère
Ie duvet des oiseaux morts
et la sombre demeure
qui se rit de la pluie
se refait d'heure en heure
beauté sans nuages
et nuages sans oubli
et voici bien ma terre
la vallée de mes amours
ce fut la rosée de mai
qui fit partir l'enfant
en quête de nouvelles rosées
tout est gîte au printemps
ce fut décembre qui ramena l'oiseau

aux granges du passé
l'hiver il n'est qu'un nid
un visage sans appel
cette odeur de fumée
piquée de gel
et voici bien ma terre
la vallée de mes amours
voici venir ailé de nuages
le sourire d'une mère
cheveux blancs en bandeau de lumière
c'est bien ici ma terre
la vallée de mes amours


Résultat d’images pour ivan rebroff        IVAN REBROFF (1931-2008)

Hans Rolf Rippert dit Ivan Rebroff est un chanteur allemand né le 31 juillet 1931 à Berlin-Spandau et mort le 27 février 2008 à Francfort-sur-le-Main. D'origine russe selon ses dires, il a mené une carrière internationale basée sur un répertoire très varié: chansons traditionnelles russes, mais aussi chants religieux classiques ou orthodoxes, chants de Noël, variété française ou allemande, opéra, opérettes, chansons folkloriques de nombreux pays et de multiples airs connus.


AH ! SI  J'ÉTAIS RICHE ! (1968)

Seigneur, tu as mis au monde
Beaucoup, beaucoup trop de pauvres gens
Mais s'il n'y a pas de honte à être pauvre
Il n'y a pas de quoi en être fier non plus
Quel mal y aurait-il
Si javais une petite, petite fortune

Ah si j'étais riche
Di gue da de da de da de da de da de da de day
Ah si j'étais
Di gue di gue riche, day de day de day de moi, eh
Adieu la charrette
Di gue da de da de da de da de da de da de day
Tous les jours j'ai
Di gue di gue riche, day de day de day de day de moi

Je bâtirais un vrai palais
Montant jusqu'au ciel
Sur la place du marché
Des murs plantés bien droit
Sous un toit doré
Un escalier de marbre
Un autre tout en bois
L'un pour entrer, l'autre pour sortir
Et encore un troisième pour la joie

Et plein ma cour
Des oies, des coqs et des poules
Toute la ville m'envierait
Car ça piaillerait
Ça caquetterait
Et chaque...
Sonnerait comme un vrai coup de clairon
Regardez tous, admirez ma maison

Ah si j'étais riche
Di gue da de da de da de da de da de da de day
Ah si j'étais
Di gue di gue riche, day de day de day de moi, eh
Adieu la charrette
Di gue da de da de da de da de da de da de day
Ah si j'étais
Di gue di gue riche, day de day de day de day de moi

Je vois d'ici ma gironde
Belle comme une bourgeoise
Avec un double menton
Nous faisant manger tout ce qui lui plaît
Je la vois se pavanant
Avec sa robe à traîne
Ô mon Dieu, quelle dignité
Même quand elle dispute les valets

Les plus gros bonnets de la ville
Me feraient des courbettes
Ils me demanderaient conseil
Comme à Salomon le Sage
S'il-vous-plaît, permettez bien
Excusez, permettez bien
Mille problèmes à coller
Le grand Rabbin
Boy, boy, boy, boy, boy
Boy, boy, boy, boy, boy

Que je dise blanc
Que je dise noir
Il faudra bien me croire
Quand t'es riche
Tu as toujours raison

Si j'étais riche
J'aurais enfin tout le temps d'aller
Prier à la sinagogue
Assis au premier rang
Je verrais bien
Et je discuterais
La loi avec les anciens
Au moins septs heures par jour
Dans la réflexion et dans l'amour

Ah si j'étais riche
Di gue da de da de da de da de da de da de day
Tous les jours je
Di gue di gue don, ah si j'étais riche moi
Adieu la charrette
Di gue da de da de da de da de da de da de day
Dieu qui fît le ciel et les étoiles
Est-ce que ça t'aurait donné du mal
De changer ton plan phénoménal
Et, et me faire riche, moi


Je garde un souvenir ému des apparitions d'Ivan Rebroff à la télévision. J'étais enfant et fasciné par ce chanteur au physique et à la voix impressionnants.

Site sur François Deguelt -     FRANCOIS DEGUELT (1932-2014)-

François Deguelt, né Louis François Deghelt le 4 décembre 1932 à Tarbes (Hautes-Pyrénées) et mort le 22 janvier 2014 au Thoronet (Var), est un auteur-compositeur-interprète. En 1949, il prépare une licence en philosophie qu'il abandonne en 1951 pour chanter dans un cabaret montmartrois, Le Tire-Bouchon. Il écrit ses premières chansons, Coquette et Vie quotidienne, en 1952. En 1953, il débute à la radio dans l'émission de Francis Claude, puis il part en tournée avec Jean Nohain pour l'émission Reine d'un jour. Il entraîne Jacques Brel - qui chantait dans la rue - dans les cabarets montmartrois (L'Échelle de Jacob, Chez Pomme) où il chante régulièrement à ses tout débuts. Ensuite, à Montmartre, il évolue et se produit dans le cabaret Chez ma cousine dont il était le patron.


LE CIEL LE SOLEIL ET LA MER

Paroles & musique : François Deguelt. 

Il y a le ciel, le soleil et la mer
Il y a le ciel, le soleil et la mer

Allongés sur la plage
Les cheveux dans les yeux
Et le nez dans le sable
On est bien tous les deux
C'est l'ete, les vacances
Oh, Mon Dieu, quelle chance!
Il y a le ciel, le soleil et la mer
Il y a le ciel, le soleil et la mer
Ma cabane est en planches
Et le lit n'est pas grand
Tous les jours c'est dimanche
Et nous dormons longtemps
A midi sur la plage
Les amis de notre age
Chantent tous: le ciel, le soleil et la mer
Chantent tous: le ciel, le soleil et la mer.

Et le soir, tous ensemble

Quand nous allons danser
Un air qui te ressemble
Viens toujours te chercher

Il parle de vacances
Et d'amour et de chance

En chantant: le ciel, le soleil et la mer
En chantant: le ciel, le soleil et la mer.
Quelque part en septembre
Nous nous retrouverons
Et le soir dans ta chambre
Nous le rechanterons
Malgre le vent d'automne
Et les pluies monotones
Nous aurons: le ciel, le soleil et la mer
Nous aurons: le ciel, le soleil et la mer.


Résultat d’images pour LENNY ESCUDERO      LENNY ESCUDERO (1932-2015)

Leny Escudero, né le 5 novembre 1932 à Espinal (Espagne) et mort le 9 octobre 2015 à Giverny (Eure), est un auteur-compositeur-interprète et acteur.


POUR UNE AMOURETTE

Paroles & musique : Lenny Escudero.

Pour une amourette
Qui passait par là
J'ai perdu la tête
Et puis me voilà

Pour une amourette
Qui se posait là
Pour une amourette
Qui m'tendait les bras

Pour une amourette
Qui me disait "viens"
J'ai cru qu'une fête
Dansait dans mes mains

Pour une amourette
Qui faisait du bonheur
J'ai fui la planète
Pour la suivre ailleurs

Alors je me suis dit
T'es au bout du chemin
Tu peux t'arrêter là
Te reposer enfin

Et lorsque l'amour
S'est noyé dans ses yeux
J'ai cru que je venais
D'inventer le ciel bleu

Pour une amourette
Qui m'avait souri
Je me suis fait honnête
J'ai changé ma vie

Pour une amourette
Qui savait m'aimer
Pour une amourette
Qui croyait m'aimer

Pour une amourette
L'amour éternel
Dure le temps d'une fête
Le temps d'un soleil

Et mon amourette
Qui était trop jolie
Vers d'autres conquêtes
Bientôt repartit

Le premier adieu
A gardé son secret
Elle emportait l'amour
Me laissant les regrets

Mais notre vieux printemps
Au loin refleurissait
Tout contre mon cœur
Déjà il me disait

Une petite amourette
Faut la prendre comme ça
Un jour, deux peut-être
Longtemps quelquefois


Va sécher tes larmes
Un nouvel amour
Te guette et désarme
Les peines d'un jour

Une petite amourette
Un jour reviendra
Te tourner la tête
Te tendre les bras

Chanter la romance
Du rêve joli
Et je sais d'avance
Que tu diras oui

Alors les amours
Pour toi refleuriront
Tu aimeras encore
À la belle saison

Une petite amourette
N'est jamais trop jolie
Quand on sait d'avance
Ce que dure la vie


Le chanteur Marc Ogeret est mort - Closer       MARC OGERET (1932-2018)

Marc Ogeret est né le 27 février 1932 à Paris et mort le 4 juin 2018 à Semur-en-Auxois. Il est connu pour ses interprétations de chansons liées aux mouvements ouvriers, révolutionnaires, et anarchistes.


LE CONDAMNE A MORT (1962)

Paroles : Jean Genet / Musique : Hélène Martin


Sur mon cou sans armure et sans haine, mon cou
Que ma main plus légère et grave qu'une veuve
Effleure sous mon col, sans que ton coeur s'émeuve
Laisse tes dents poser leur sourire de loup.

Ô viens mon beau soleil, ô viens ma nuit d'Espagne
Arrive dans mes yeux qui seront morts demain.
Arrive, ouvre ma porte, apporte-moi ta main
Mène-moi loin d'ici battre notre campagne.

Le ciel peut s'éveiller, les étoiles fleurir
Ni les fleurs soupirer, et des prés l'herbe noire
Accueillir la rosée où le matin va boire
Le clocher peut sonner : moi seul je vais mourir.

Ô viens mon ciel de rose, ô ma corbeille blonde !
Visite dans sa nuit ton condamné à mort.
Arrache-toi la chair, tue, escalade, mords
Mais viens ! Pose ta joue contre ma tête ronde.

Nous n'avions pas fini de nous parler d'amour.
Nous n'avions pas fini de fumer nos gitanes.
On peut se demander pourquoi les Cours condamnent
Un assassin si beau qu'il fait pâlir le jour.

Amour, viens sur ma bouche ! Amour, ouvre tes portes !
Traverse les couloirs, descends, marche léger
Vole dans l'escalier plus souple qu'un berger
Plus soutenu par l'air qu'un vol de feuilles mortes.

Ô traverse les murs, s'il le faut marche au bord
Des toits, des océans, couvre-toi de lumière
Use de la menace, use de la prière
Mais viens, ô ma frégate, une heure avant ma mort.


Description de cette image, également commentée ci-après       PÉTULA CLARK (née en 1932)

Petula Clark, née le 15 novembre 1932 à Epsom, est une chanteuse, compositrice et actrice britannique. Au cours de la décennie 1960-70, elle connaît un succès international avec des titres en français ou en anglais comme Downtown, Chariot, Ya ya twist ou encore La Gadoue.


LA GADOUE (1966)

Paroles & musique : Serge Gaisbourg

Du mois de septembre au mois d'août
Foudrait des bottes de caoutchouc
Pour patauger dans la gadoue
La gadoue, la gadoue, la gadoue
Ouh la gadoue, la gadoue

Une à une les gouttes d'eau
Me dégoulinent dans le dos
Nous pataugeons dans la gadoue
La gadoue, la gadoue, la gadoue
Ouh la gadoue, la gadoue

Vivons un peu sous le ciel gris-bleu
D'amour et d'eau de pluie
Puis mettons en marche les essuie-glaces
Et rentrons à Paris

Ça nous changera pas d'ici
Nous garderons nos parapluies
Nous retrouverons la gadoue
La gadoue, la gadoue, la gadoue
Ouh la gadoue, la gadoue

Il fait un temps abominable
Heureusement tu as ton imperméable
Mais ça n'empêche pas la gadoue
La gadoue, la gadoue, la gadoue
Ouh la gadoue, la gadoue

Il fallait venir jusqu'ici
Pour jouer les amoureux transis
Et patauger dans la gadoue
La gadoue, la gadoue, la gadoue
Ouh la gadoue, la gadoue

Vivons un peu sous le ciel gris-bleu
D'amour et d'eau de pluie
Puis mettons en marche les essuie-glaces
Et rentrons à Paris

L'année prochaine nous irons
Dans un pays où il fait beau
Et nous oublierons la gadoue
La gadoue, la gadoue, la gadoue
Ouh la gadoue, la gadoue

Gadoue
La gadoue, la gadoue, la gadoue
Ouh la gadoue, la gadoue

Ouh la gadoue, la gadoue, la gadoue
Ouh la gadoue, la gadoue


  Concerts à venir Dalida Gigliotti   DALIDA (1933-1987)

Iolanda Gigliotti, dite Dalida, née le 17 janvier 1933 au Caire (Égypte) et morte le 3 mai 1987 à Paris, est une chanteuse et actrice. Issue d'une famille italienne installée en Égypte, elle est élue Miss Égypte 1954 et tourne plusieurs films au Caire. Résidant en France à partir de 1954, elle connaît son premier succès de chanteuse avec le titre Bambino en 1956. Se façonnant un répertoire regroupant plus de sept cents chansons interprétées en plusieurs langues, elle devient une grande figure de la chanson française et bénéficie d'une popularité dépassant la scène francophone.


BAMBINO (1957)

Paroles : Del Rona / 

Bambino, Bambino ne pleure pas, Bambino

Les yeux battus la mine triste
Et les joues blêmes
Tu ne dors plus
Tu n'es plus que l'ombre de toi-même
Seul dans la rue tu rôdes comme une âme en peine
Et tous les soirs sous sa fenêtre
On peut te voir

Je sais bien que tu l'adores
Et qu'elle a de jolies yeux
Mais tu es trop jeune encore
Pour jouer les amoureux

Et gratte, gratte sur ta mandoline
Mon petit Bambino
Ta musique est plus jolie
Que tout le ciel de l'Italie
Et canta, canta de ta voix câline
Mon petit Bambino
Tu peux chanter tant que tu veux
Elle ne te prend pas au sérieux
Avec tes cheveux si blonds
Tu as l'air d'un chérubin
Va plutôt jouer au ballon
Comme font tous les gamins

Tu peux fumer comme un Monsieur des cigarettes
Te déhancher sur le trottoir quand tu la guettes
Tu peux pencher sur ton oreille, ta casquette
Ce n'est pas ça, qui dans son coeur, te vieillira
L'amour et la jalousie ne sont pas des jeux d'enfant
Et tu as toute la vie pour souffrir comme les grands

Et gratte, gratte sur ta mandoline mon petit Bambino
Ta musique est plus jolie
Que tout le ciel de l'Italie
Et canta, canta de ta voix câline
Mon petit Bambino
Tu peux chanter tant que tu veux
Elle ne te prend pas au sérieux

Si tu as trop de tourments
Ne les garde pas pour toi
Va le dire à ta maman
Les mamans c'est fait pour ça

Et là, blotti dans l'ombre douce de ses bras
Pleure un bon coup et ton chagrin s'envolera

IL VENAIT D'AVOIR DIX-HUIT ANS (1973)

Paroles : Pascal Sevran / Musique :

Il venait d'avoir dix-huit ans
Il était beau comme un enfant
Fort comme un homme
C'était l'été évidemment
Et j'ai compté en le voyant
Mes nuits d'automne
J'ai mis de l'ordre à mes cheveux
Un peu plus de noir sur mes yeux
Ça l'a fait rire
Quand il s'est approché de moi
J'aurais donné n'importe quoi
Pour le séduire

Il venait d'avoir dix-huit ans
C'était le plus bel argument de sa victoire
Il ne m'a pas parlé d'amour
Il pensait que les mots d'amour
Sont dérisoires
Il m'a dit "j'ai envie de toi"
Il avait vu au cinéma
"Le Blé en Herbe"
Au creux d'un lit improvisé
J'ai découvert, émerveillée
Un ciel superbe

Il venait d'avoir dix-huit ans
Ça le rendait presque insolent de certitude
Et pendant qu'il se rhabillait
Déjà vaincue, je retrouvais ma solitude
J'aurais voulu le retenir
Pourtant je l'ai laissé partir
Sans faire un geste
Il m'a dit "c'était pas si mal"
Avec la candeur infernale de sa jeunesse
J'ai mis de l'ordre à mes cheveux
Un peu plus de noir sur mes yeux
Par habitude
J'avais oublié simplement
Que j'avais deux fois dix-huit ans


Le 5 mai 1975, sur le plateau de Mosaïque, Dalida chante Il venait d'avoir 18 ans. Drapée de rouge, sensuelle, la star qui fête alors ses 42 ans, interprète cette chanson qui fut l'un de ses plus grands succès et le tube de l'année 1974.Ecrite par Pascal Sevran, Pascal Auriat et Serge Lebrail, Il venait d'avoir 18 ans fait écho à un drame de la vie de Dalida: son aventure avec un jeune étudiant romain de 18 ans, alors qu'elle avait 34 ans. La chanteuse tombe alors enceinte et choisit d'avorter. L'opération la rendra stérile.

Sacha Distel (auteur de Les pendules à l'heure) - Babelio      SACHA DISTEL (1933-2004)

Alexandre Sacha Distel dit Sacha Distel, est un guitariste de jazz, compositeur et chanteur  d'origine franco-russe, né à Paris (13e arrondissement) le 29 janvier 1933 et mort au Rayol-Canadel-sur-Mer (Var) le 22 juillet 2004.


SCOUBIDOU, DES POMMES, DES POIRES ...(1959)

La rencontrant chez des amis
Je lui dis: Mademoiselle
Que faites-vous donc dans la vie
Eh bien répondit-elle

Je vends des pommes, des poires,
Et des scoubidoubi-ou ah…
Pommes?… (pommes)
Poires?… (poires)
Et des Scoubidoubi-ou Ah
Scoubidoubi-ou.

On a dansé toute la nuit
Puis au jour, on est partis
Chez moi… discuter de l'amour
De l'amour… et des fruits…

Comme elle se trouvait bien, chez moi,
Aussitôt elle s'installa
Et le soir, en guise de dîner
Elle me faisait manger.

Je vends des pommes, des poires,
Et des scoubidoubi-ou ah…
Pommes?… (pommes)
Poires?… (poires)
Et des Scoubidoubi-ou Ah
Scoubidoubi-ou.

Ça ne pouvait pas durer longtemps
Car les fruits, c'est comme l'amour
Faut en user modérément
Sinon… ça joue des tours.

Quand je lui dis: Faut se quitter…
Aussitôt elle s'écria:
Mon pauvre ami, des types comme toi
On en trouve par milliers…

Je vends des pommes, des poires,
Et des scoubidoubi-ou ah…
Pommes?… (pommes)
Poires?… (poires)
Et des Scoubidoubi-ou Ah
Scoubidoubi-ou.

La leçon que j'en ai tirée
Est facile à deviner
Célibataire vaut mieux rester
Plutôt que de croquer

Je vends des pommes, des poires,
Et des scoubidoubi-ou ah…
Pommes?… (pommes)
Poires?… (poires)
Et des Scoubidoubi-ou Ah
Scoubidoubi-ou.

Scoubidoubi-ou Ah
Scoubidoubi-ou Ah
Scoubidoubi-ou Ah!

LA BELLE VIE (1966)

Ô la belle vie
Sans amours
Sans soucis
)

Sans problèmes

Hm la belle vie
On est seul
On est libre
Et l'on traîne

On s'amuse à passer avec tous ses copains
Des nuits blanches
Qui se penchent
Sur les petits matins

Mais la belle vie
Sans amours
Sans soucis
Sans problèmes

Oui la belle vie
On s'enlace
On est triste
Et l'on traîne

Alors pense que moi je t'aime
Et quand tu auras compris
Réveille-toi
Je serai là
Pour toi


50+ idées de On dirait Nino | ferrat, artiste, homme a tout faire      NINO FERRER (1934-1998)

Nino Ferrer est le nom de scène d'Agostino Arturo Maria Ferrari, auteur, compositeur et chanteur italien, d'expression principalement francophone, né le 15 août 1934 et mort le 13 août 1998, naturalisé français à sa demande en 1989. Avec le succès de la chanson Le Sud en 1975, il vit très mal le décalage entre son image publique de chanteur de variétés à succès, et ses ambitions artistiques et finit par rompre avec l'industrie du spectacle. Il arrête progressivement la musique pour se consacrer à la peinture.

MIRZA (1966)

Z'avez pas vu Mirza
Oh la la la la la
Z'avez pas vu Mirza
Oh la la la la la
Z'avez pas vu Mirza
Oh la la la la la
Où est donc passé ce chien
Je le cherche partout
Où est donc passé ce chien
Il va me rendre fou
Où est donc passé ce chien
Oh ça y-est je le vois !..
Veux-tu venir ici
Je n'le répêt'rai pas
Veux-tu venir ici
Mmmmm sale bête va
Veux-tu venir ici
Oh il est reparti...
Où est donc passé ce chien

Je le cherche partout
Où est donc passé ce chien
Il va me rendre fou
Où est donc passé ce chien
Oh ça y-est je le vois !..
C'est bien la dernière fois
Que je te cherche comm'ça
Veux-tu venir ici
Je n'le répêt'rai pas
Veux-tu venir ici
Oh ah oui te voilà !
Veux-tu venir ici
Oh - et ne bouge pas
Veux-tu venir ici
Oh yeah ! satané Mirza !...

JE VOUDRAIS ÊTRE NOIR (1966)

1.
Hey hey hey, Monsieur Wilson Picket.
Hey hey hey, toi Monsieur James Brown,
S'il vous plait dit's moi comment vous faites,
Monsieur Charles, Monsieur King, Monsieur Brown
Moi je fais de mon mieux pour chanter comme vous
Mais je ne peux pas grand chos' je ne peux rien du tout;
Je crois que c'est la couleur la cou-leur de ma peau
Qui n'va pas.

Et c'est pour-quoi je voudrais
Je voudrais être noir
je voudrais être noir

2.
Hey hey hey, dis moi Monsieur Faubus
Hey hey hey, dis moi comment les blancs
Font pour vendre les nègres à l'Argus
Et pour en brûler de temps en temps
Moi je fais de mon mieux pour ne pas y penser,
Mais je me sens très souvent très très embarrassé
Par la couleur de ma peau qui me démoralise
Un p'tit peu.

Et c'est pourquoi je voudrais
Je voudrais être noir
je voudrais être noir

3.
Hey hey hey, vous les Saints les Élus
Hey hey hey, vous les simples d'esprit,
Vous qui chantez tout de blanc vêtus
Dans les verts pâturag's près de Lui
Dites moi s'il vaut mieux pour entrer dans c'royaume
Avoir plutôt la peau noire ou plutôt la peau jaune
Et si le blanc n'est pas un' couleur déconseillée
Parmi vous.

Quoi qu'il en soit je voudrais
Je voudrais être noir
je voudrais être noir
je voudrais être noir
Je voudrais être noir
Je voudrais être noir
Noir, noir, noir, oui tout noir
Avec un'bell' couleur d'ébène et des cheveux crépus

Et puis je voudrais habiter là-bas
Pour pouvoir chanter tous les soirs
A la Nouvelle Orléans

Voir le Mississipi couler savoir souffler dans un'trompett'
Pouvoir taper sur un tambour entouré de mes amis noirs
Et fair' la nouba tous les soirs et je pourrais crier:
Yeah! Yeah! Yeah!

LA MAISON PRÈS DE LA FONTAINE (1971)

La maison près de la fontaine
Couverte de vignes vierges
Et de toiles d'araignée
Sentait la confiture et le désordre
Et l'obscurité
L'automne
L'enfance
L'éternité

Autour il y avait
Le silence
Les guêpes
Et les nids des oiseaux

On allait à la pêche
Aux écrevisses avec monsieur l'curé
On se baignait tout nus, tout noirs
Avec les petites filles
Et les canards

La maison près des HLM
A fait place à l'usine
Et au supermarché
Les arbres ont disparu, mais ça sent l'hydrogène sulfuré
L'essence
La guerre
La société

C'n'est pas si mal
Et c'est normal
C'est le progrès

LE SUD (1975)

C'est un endroit qui ressemble à la Louisiane
À l'Italie
Il y a du linge étendu sur la terrasse
Et c'est joli

On dirait le Sud
Le temps dure longtemps
Et la vie sûrement
Plus d'un million d'années
Et toujours en été

Il y a plein d'enfants qui se roulent sur la pelouse
Il y a plein de chiens
Il y a même un chat, une tortue, des poissons rouges
Il ne manque rien

On dirait le Sud
Le temps dure longtemps
Et la vie sûrement
Plus d'un million d'années
Et toujours en été

Di-di, di-di, di-di, di-di
Di-di, di-di, di-di, di-di
Di-di, di-di, di-di, di-di

Un jour ou l'autre il faudra qu'il y ait la guerre
On le sait bien
On n'aime pas ça, mais on ne sait pas quoi faire
On dit c'est le destin

Tant pis pour le Sud
C'était pourtant bien
On aurait pu vivre
Plus d'un million d'années
Et toujours en été


À l'occasion de la sortie d'une compilation de ses plus grands succès au début des années 1990, il retrouve la faveur du public, publie de nouveaux albums et réalise de nombreux concerts. Il se donne la mort en 1998, victime d'un épisode de dépression consécutif au décès de sa mère dont il s'estime responsable. Laissant l'image d'une personnalité colérique, complexe, sensible, romantique et exigeante envers elle-même, Nino Ferrer est l'auteur-compositeur-interprète de plus de 200 chansons aux influences multiples.
Ne pas oublier d'autres formidables titres de Nino Ferrer : Pour oublier qu'on s'est aimés / Les Cornichons / Le téléfon / Chanson pour Nathalie ... Et même une version de Il pleut Bergère ...


Georges Moustaki — Wikipédia       GEORGES MOUSTAKI (1934-2013)

Georges Moustaki, né Giuseppe Mustacchi le 3 mai 1934 à Alexandrie (Égypte) et mort le 23 mai 2013 à Nice, est un auteur-compositeur-interprète d'origine italo-grecque naturalisé français en 1985. Il était aussi artiste-peintre, écrivain et acteur.


LE METEQUE (1969)

Paroles & musique : Georges Moustaki.

Avec ma gueule de métèque
De Juif errant, de pâtre grec
Et mes cheveux aux quatre vents
Avec mes yeux tout délavés
Qui me donnent l'air de rêver
Moi qui ne rêve plus souvent
Avec mes mains de maraudeur
De musicien et de rôdeur
Qui ont pillé tant de jardins
Avec ma bouche qui a bu
Qui a embrassé et mordu
Sans jamais assouvir sa faim

Avec ma gueule de métèque
De Juif errant, de pâtre grec
De voleur et de vagabond
Avec ma peau qui s'est frottée
Au soleil de tous les étés
Et tout ce qui portait jupon
Avec mon cœur qui a su faire
Souffrir autant qu'il a souffert
Sans pour cela faire d'histoires
Avec mon âme qui n'a plus
La moindre chance de salut
Pour éviter le purgatoire

Avec ma gueule de métèque
De Juif errant, de pâtre grec
Et mes cheveux aux quatre vents
Je viendrai, ma douce captive
Mon âme sœur, ma source vive
Je viendrai boire tes vingt ans
Et je serai prince de sang
Rêveur ou bien adolescent
Comme il te plaira de choisir
Et nous ferons de chaque jour
Toute une éternité d'amour
Que nous vivrons à en mourir

Et nous ferons de chaque jour
Toute une éternité d'amour
Que nous vivrons à en mourir

MA LIBERTE (1970)

Paroles & musique : Georges Moustaki.

Ma liberté
Longtemps je t'ai gardée
Comme une perle rare
Ma liberté
C'est toi qui m'a aidé
À larguer les amarres
Pour aller n'importe où, pour aller jusqu'au bout des chemins de fortune
Pour cueillir, en rêvant, une rose des vents sur un rayon de lune

Ma liberté
Devant tes volontés
Mon âme était soumise
Ma liberté
Je t'avais tout donné
Ma dernière chemise
Et combien j'ai souffert
Pour pouvoir satisfaire tes moindres exigences
J'ai changé de pays, j'ai perdu mes amis pour gagner ta confiance

Ma liberté
Tu as su désarmer
Toutes mes habitudes
Ma liberté
Toi qui m'a fait aimer
Même la solitude
Toi qui m'as fait sourire
Quand je voyais finir une belle aventure
Toi qui m'as protégé quand j'allais me cacher pour soigner mes blessures

Ma liberté
Pourtant je t'ai quittée
Une nuit de Décembre
J'ai déserté les chemins écartés
Que nous suivions ensemble
Lorsque sans me méfier
Les pieds et poings liés, je me suis laissé faire
Et je t'ai trahi pour une prison d'amour et sa belle geôlière
Et je t'ai trahi pour une prison d'amour et sa belle geôlière


Résultat d’images pour anne sylvestre     ANNE SYLVESTRE (1934-2020)

Anne Sylvestre, de son vrai nom Anne-Marie Thérèse Beugras, est une chanteuse française, auteure-compositrice-interprète, née le 20 juin 1934 dans le 6e arrondissement de Lyon et morte le 30 novembre 2020 à Paris. Très populaire dans les années 1960 et 1970, elle se produit à la télévision auprès d'artistes prestigieux de la chanson comme Georges Brassens, Barbara, Georges Moustaki, Boby Lapointe, et participe régulièrement à des émissions télévisées, telles que celles de Jean-Christophe Averty ou Denise Glaser (Discorama).


DEPUIS L'TEMPS QUE J'L'ATTENDS (1968)

Depuis le temps que je brode sans relâche mon trousseau
J'en ai vu passer des modes j'en ai tordu des ciseaux
Hélas je ne peux plus mettre mes culottes de pilou
Sécher devant le fenêtre sans ameuter les voyous

Depuis l'temps que j'l'attends, que j'l'attends
Depuis l'temps que j'l'attends, que j'l'attends mon prince charmant

Voilà j'arrive mon aimée
Fais sécher tes culottes au mépris des méchants
Longtemps déjà je t'ai cherchée
Foin des petites sottes et leurs nylons alléchants
J'ai des piles de chemises attachées d'une faveur
Jamais je ne les ai mises il en aura la primeur
J'ai brodé des kilomètres de torchons et de draps blancs
Ne me reste plus qu'à mettre ses initiales dedans

Depuis l'temps que j'l'attends, que j'l'attends
Depuis l'temps que j'l'attends, que j'l'attends mon prince charmant

Voilà j'arrive mon aimée
Tu peux broder mon S à côté de ton A
Longtemps déjà je t'ai cherchée
Tant pis pour la jeunesse on fait avec ce qu'on a
J'ai astiqué les armoires au point d'en user le bois
J'ai jeté ma bassinoire, avec lui je n'aurai pas froid
Pour le lit j'ai en réserve celui de mes grands-parents
Il est grand temps qu'il resserve depuis bientôt 60 ans

Depuis l'temps que j'l'attends, que j'l'attends
Depuis l'temps que j'l'attends, que j'l'attends mon prince charmant

Voilà j'arrive mon aimée
De ton lit je m'en charge il va se réveiller
Vu le temps que je t'ai cherchée
S'il n'est pas assez large on n'aura qu'un oreiller
Je dois dire que je penche pour un certain décorum
Un mariage en robe blanche avec beaucoup d'harmonium
Monsieur l'abbé Lacouture celui qui doit nous marier
Pense que telle aventure se doit d'être enjolivée

Depuis l'temps que j'l'attends, que j'l'attends
Depuis l'temps que j'l'attends, que j'l'attends mon prince charmant

Tranquillise-toi mon aimée
S'il n'est pas trop mariolle amène ton curé
Longtemps déjà je t'ai cherchée
Et pour la gaudriole plus besoin du clergé
Je ne savais pas qu'un homme c'était aussi déroutant
Ce doit être ce qu'on nomme un Don Juan et pourtant
Je pense à ce que ma mère a failli me dire un soir
Des choses bien singulières, que je ne veux pas savoir

Depuis l'temps que j'l'attends, que j'l'attends
Depuis l'temps que j'l'attends, j'ai des doutes maintenant

Voilà j'arrive mon aimée
Que madame ta mère excuse mes propos
Mais pourquoi donc t'ai-je cherchée

La vie est trop amère avec une vieille peau
Depuis l'temps que j'l'attends, que j'l'attends ...


DES GENS QUI DOUTENT (1986)

J'aime les gens qui doutent, les gens qui trop écoutent leur cœur se balancer
J'aime les gens qui disent et qui se contredisent et sans se dénoncer
J'aime les gens qui tremblent, que parfois ils ne semblent capables de juger
J'aime les gens qui passent moitié dans leurs godasses et moitié à côté

J'aime leur petite chanson
Même s'ils passent pour des cons

J'aime ceux qui paniquent, ceux qui sont pas logiques, enfin, pas "comme il faut"
Ceux qui, avec leurs chaînes pour pas que ça nous gêne font un bruit de grelot
Ceux qui n'auront pas honte de n'être au bout du compte que des ratés du cœur
Pour n'avoir pas su dire "délivrez-nous du pire et gardez le meilleur"

J'aime leur petite chanson
Même s'ils passent pour des cons

J'aime les gens qui n'osent s'approprier les choses, encore moins les gens
Ceux qui veulent bien n'être, qu'une simple fenêtre pour les yeux des enfants
Ceux qui sans oriflamme et daltoniens de l'âme ignorent les couleurs
Ceux qui sont assez poires pour que jamais l'histoire leur rende les honneurs

J'aime leur petite chanson
Même s'ils passent pour des cons

J'aime les gens qui doutent mais voudraient qu'on leur foute la paix de temps en temps
Et qu'on ne les malmène jamais quand ils promènent leurs automnes au printemps
Qu'on leur dise que l'âme fait de plus belles flammes que tous ces tristes culs
Et qu'on les remercie qu'on leur dise, on leur crie "merci d'avoir vécu!"

Merci pour la tendresse
Et tant pis pour vos fesses
Qui ont fait ce qu'elles ont pu


https://file1.closermag.fr/var/closermag/storage/images/1/3/0/6/3/13063936/le-chanteur-gilles-dreu-jean-paul-chapuisat-portrait-posant-paris-octobre-2014.jpg?alias=original      GILLES DREU (né en 1934)

Gilles Dreu, de son vrai nom Jean-Paul Chapuisat, est né le 31 juillet 1934 à Dreux en Eure-et-Loir.


ALOUETTE (1966)

Paroles : Pierre Delanoë - Airel Ramirez  / Musique :

Alouette, alouette
Pauvre petite bête

Alouette, alouette
Je te comprends bien
Moi aussi j'ai en tête
Beaucoup de chagrin.

Dans les blés de la plaine
Auprès de Madeleine

Dans l'eau de cette source
Nous buvions tous trois
La vie était si douce
Si pleine de joie.

Chantons tous les deux
Un autre jour peut-être
On sera heureux.

Alouette, alouette
Il faut faire la fête

Viens donc sur mon épaule
Viens te réchauffer
Tu verras je suis drôle
Je sais bien danser.

Et puis si tu t'embêtes
Il y aura des noisettes

Alouette, alouette
L'amour et l'été
Comme les cigarettes
S'en vont en fumée.

Non ne t'en fais pas
Alouette, alouette
L'été reviendra.


Nana Mouskouri - concerts, billets et tournés 2021 — Festivaly.eu      NANA MOUSKOURI (née en 1934)

Nana Mouskouri (grec moderne : Nάνα Μούσχουρη, Nána Moúskhouri), née Ioánna Moúskhouri (Ιωάννα Μούσχουρη) le 13 octobre 1934 à La Canée (Crète), commence sa carrière en 1958 et enregistrera plus de 1 550 chansons dans plusieurs langues2, notamment le français, le grec, l'anglais, l'allemand, le néerlandais, l'italien, l'espagnol, le japonais, le gallois et en hébreu. De 1994 à 1999, elle est eurodéputée de la Nouvelle Démocratie (parti politique grec de droite (modérée).


L'ENFANT AU TAMBOUR (1967)

Sur la route,
Pa-ram-pam-pam-pam
Petit tambour s'en va.
Pa-ram-pam-pam-pam
Il sent son coeur qui bat
Pa-ram-pam-pam-pam
Au rythme de ses pas
Pa-ram-pam-pam-pam-ram-pam-pam-pam ram-pam-pam-pam
Ô petit enfant,
Pa-ram-pam-pam-pam
Où vas-tu ?

Hier mon père
Pa-ram-pam-pam-pam
A suivi le tambour

Pa-ram-pam-pam-pam
Le tambour des soldats
Pa-ram-pam-pam-pam
Alors je vais au ciel
Pa-ram-pam-pam-pam-ram-pam-pam-pam ram-pam-pam-pam
Là je veux donner pour son retour
Mon tambour

Tous les anges
Pa-ram-pam-pam-pam
Ont pris leurs beaux tambours
Pa-ram-pam-pam-pam

Et on dit à l'enfant
Pa-ram-pam-pam-pam
Ton père est de retour
Pa-ram-pam-pam-pam-ram-pam-pam-pam ram-pam-pam-pam

Et l'enfant s'éveille
Pa-ram-pam-pam-pam
Sur son tambour
Sur son tambour
Sur son tambour

16 mars 1967 Nana MOUSKOURI chante "L'enfant au tambour", accompagnée par un choeur d'enfants et par le Grand orchestre de Raymond Lefevre.

L'AMOUR EN HERITAGE (1985)

J'ai reçu l'amour en héritage
Un matin au pays des cigales
La folie et le génie voyagent
Bien au-delà du temps
Bien par dessus des océans

J'en ai lu, j'en ai tourné des pages
Pendant mes années folles ou sages
Pour quelqu'un qu'on ne met pas en cage
C'est un beau cadeau
L'amour en héritage

Et si ma vie se traduit en je t'aime
Si nos chemins ont croisé des torrents
On est toujours un oiseau de bohème
Une enfant du printemps

J'ai reçu l'amour en héritage
Un matin au pays des cigales
La folie et le génie voyagent
Bien au-delà du temps
Bien par dessus les océans

J'en ai lu, j'en ai écrit des pages
Avant de poser mes bagages
J'en ai vu tomber des pluies d'orage
Avant de trouver
L'amour en héritage

J'ai reçu l'amour en héritage
Un matin au pays des cigales
La folie et le génie voyagent
Bien au-delà du temps
Bien par dessus les océans

J'en ai lu, j'en ai écrit des pages
Avant de poser mes bagages
J'en ai vu tomber des pluies d'orage
Avant de trouver
L'amour en héritage

Champs Elysées 16th March 1985

Pierre Perret : Tendre photo de famille pour les 84 ans du chanteur -  Purepeople      PIERRE PERRET (né en 1934)

Pierre Perret, né le 9 juillet 1934 à Castelsarrasin, est auteur-compositeur-interprète. Auteur jouant sur les mots et la musicalité de la langue française, Pierre Perret ne dédaigne pas pour autant l’argot, qu'il emploie à dessein dans de nombreux textes.


LE TORD BOYAU (1964)

Paroles & musique : Pierre Perret.

Il s'agit d'un boui-boui bien crado 
Où les mecs par dessus l'calendo 
Se rincent la cloison au Kroutchev maison 
Un Bercy pas piqué des hannetons 
D'temps en temps y a un vieux pue-la-sueur 
Qui s'offre un vieux jambon au vieux beurre 
Et puis une nana, une jolie drôlesse 
Qui lui vante son magasin à fesses 

Au Tord-Boyaux 
Le patron s'appelle Bruno 
Il a d'la graisse plein les tifs 
De gros points noirs sur le pif 

Quand Bruno fait l'menu et le sert 
T'as les premières douleurs au dessert 

L'estomac à genoux qui demande pardon 
Les boyaux qui tricotent des napperons 
Les rotules de grand-mère c'est du beurre 
A côté du bifteck pomme vapeur 
Si avant d'entrer y te reste une molaire 
Un conseil : tu la laisses au vestiaire 

Au Tord-Boyaux 
Le patron s'appelle Bruno 
Sa femme est morte y a trois mois 
D'un ulcère à l'estomac 

Dans le quartier même le mois le plus doux 
Tu n'risques pas d'entendre miaou 
Des greffiers mignons y en a plus bezef 
Ils sont tous devenus terrine du chef 
Je m'souviendrai longtemps d'un gazier 
Qui voulait à tout prix du gibier 

Il chuta avant de sucer les os 
Les moustaches en croix sur le carreau 

Au Tord-Boyaux 
Le patron s'appelle Bruno 
Il envoie des postillons 
Ça fait des yeux dans l' bouillon 

Sois prudent, prends bien garde au fromage 
Son camembert a eu le retour d'âge 
Avant d'l'approcher j'te jure que t'hésites 
Ou alors c'est que t'as la sinusite 
Comme Bruno a un gros panari 
Le médecin a prescrit l'bain-marie 
Mais subrepticement en t'amenant l'assiette 
Il le glisse au chaud dans la blanquette 

Au Tord-Boyaux 

Le patron s'appelle Bruno 
Rien qu'à humer l'mironton 
T'as la gueule pleine de boutons 

Il s'agit d'un boui-boui bien crado 
Où les mecs par-dessus l'calendo 
Se rincent la cloison au Kroutchev maison 
Un Bercy pas piqué des hannetons 
Cet endroit est tellement sympathique 
Qu'y a déjà l'tout Paris qui rapplique 
Un p'tit peu déçu d'pas être invité 
Ni filmé par les actualités 

Au Tord-Boyaux 
Le patron s'appelle Bruno 
Allez vite le voir avant 
Qu'il s'achète la Tour d'Argent 

LA CAGE AUX OISEAUX (1971)

Paroles & musique : Pierre Perret.

REFRAIN:
Ouvrez, ouvrez la cage aux oiseaux.
Regardez-les s'envoler. C'est beau.
Les enfants, si vous voyez
Des petits oiseaux prisonniers,
Ouvrez-leur la porte vers la liberté.

Un petit dé à coudre
Et trois gouttes d'eau dedans,
Au-dessus du perchoir un os de seiche tout blanc
Et un petit piaf triste
De vivre en prison.

"Ça met du soleil dans la maison",
C'est ce que vous diront
Quelques rentiers vicelards,
Des vieux shnoks qui n'ont
Que des trous d'air dans le cigare.
Une fois dans vote vie,
Vous qu'êtes pas comme eux,
Faites un truc qui vous rendra heureux:

REFRAIN

Si vote concierge fait cui cui sur son balcon

Avec ses perruches
Importées du Japon,
Ses canaris jaunes et ses bengalis,
À vote tour faite-leur guili guili.
Sournoisement, exclamez-vous:
"Dieu quel plumage!
Mais chère madame on vous de mande
Au troisième étage."
Et dès que la bignole aura le dos tourné,
Même si on doit pas vous le pardonner...

REFRAIN

"Ça met du soleil dans la maison",
C'est ce que vous diront
Quelques rentiers vicelards,
Des vieux shnoks qui n'ont
Que des trous d'air dans le cigare.
Une fois dans vote vie,
Vous qu'êtes pas comme eux,
Faites un truc qui vous rendra heureux:

LILI (1977)

Paroles & musique : Pierre Perret.

On la trouvait plutôt jolie, Lily
Elle arrivait des Somalies, Lily
Dans un bateau plein d'émigrés
Qui venaient tous de leur plein gré
Vider les poubelles à Paris

Elle croyait qu'on était égaux, Lily
Au pays d'Voltaire et d'Hugo, Lily
Mais, pour Debussy, en revanche
Il faut deux noires pour une blanche
Ça fait un sacré distinguo

Elle aimait tant la liberté, Lily
Elle rêvait de fraternité, Lily
Un hôtelier, rue Secrétan
Lui a précisé, en arrivant
Qu'on ne recevait que des Blancs

Elle a déchargé des cageots, Lily
Elle s'est tapée les sales boulots, Lily
Elle crie pour vendre des choux-fleurs
Dans la rue, ses frères de couleur
L'accompagnent au marteau-piqueur

Et quand on l'appelait Blanche-Neige, Lily
Elle se laissait plus prendre au piège, Lily
Elle trouvait ça très amusant
Même s'il fallait serrer les dents
Ils auraient été trop contents

Elle aima un beau blond frisé, Lily
Qui était tout prêt à l'épouser, Lily
Mais, la belle-famille lui dit
"Nous n'sommes pas racistes pour deux sous
Mais on veut pas de ça chez nous"

Elle a essayé l'Amérique, Lily
Ce grand pays démocratique, Lily
Elle aurait pas cru sans le voir
Que la couleur du désespoir
Là-bas, aussi ce fût le noir

Mais, dans un meeting à Memphis, Lily
Elle a vu Angela Davis, Lily
Qui lui dit "viens, ma petite sœur"
"En s'unissant, on a moins peur"
"Des loups qui guettent le trappeur"

Et c'est pour conjurer sa peur, Lily
Qu'elle lève aussi un poing rageur, Lily
Au milieu de tous ces gugus
Qui foutent le feu aux autobus
Interdits aux gens de couleur

Mais, dans ton combat quotidien, Lily
Tu connaîtras un type bien, Lily
Et l'enfant qui naîtra, un jour
Aura la couleur de l'amour
Contre laquelle on ne peut rien

On la trouvait plutôt jolie, Lily
Elle arrivait des Somalies, Lily
Dans un bateau plein d'émigrés
Qui venaient tous de leur plein gré
Vider les poubelles à Paris


Anne GERMAIN ("L'île aux enfants") s'est éteinte      ANNE GERMAIN (1935-2016)

Anne Germain est une chanteuse française née le 15 avril 19351 à Paris2 et morte le 13 septembre 2016 au Chesnay. Interprète de génériques télévisés célèbres comme L'Île aux enfants et Les Visiteurs du mercredi, elle est particulièrement connue pour avoir doublé Catherine Deneuve pour le chant dans les films musicaux Les Demoiselles de Rochefort et Peau d'âne de Jacques Demy.


DANS LE TEMPS / DOWNTOWN (1965)

Il n'y a plus, dans cette ville, la joie
Qu'il y avait avant
Dans le temps
Je suis perdu dans cette ville sans toi
Toi qui m'aimais pourtant
Dans le temps

Je m'en vais seule au long des rues
Retrouver le passé
D'un amour qui n'existe plus
Mais qui a commencé
Dans cette ville
J'ai beau chercher mais plus rien
J'ai beau chercher dans les rues mais
Pourtant c'est en vain, tu sais

Dans le temps
Comme on s'aimait, oh oui
Dans le temps
Je m'en souviens, oh oui
Dans le temps
Qui a passé depuis
Dans le temps {x2}

Dans ce quartier où l'on ne vit que la nuit
Il y a comme avant
Dans le temps
Autant de vie, de lumière et de bruit
On y venait souvent
Dans le temps

Au club où l'on allait danser
J'ai traîné mon ennui
Quand le barman m'a vue rentrer
Toute seule, il a compris
Ma grande peine
Il n'a rien dit mais je sais
Qu'il a compris. Il a mis l'air
Que l'on fredonnait, tu sais

Dans le temps
Quand on s'aimait, oh oui
Dans le temps
Tu t'en souviens, oh oui
Dans le temps
Qui a passé depuis
Dans le temps {x3}

Dans cette ville rien n'a changé
Si tu reviens un jour
Avec au cur quelque regret,
Rêvant de notre amour
Dans cette ville
Rien n'a changé mais pourtant
Tu vas marcher dans les rues mais
Rien n'est comme avant, tu sais


Interview de Alain Barri�re réalis�e le 03/12/2010 | IdolesMag.com     ALAIN BARRIÈRE (1935-2019)

Alain Bellec, dit Alain Barrière, est un auteur-compositeur-interprète né le 18 novembre 1935 à La Trinité-sur-Mer (Morbihan)1 et mort le 18 décembre 2019 à Carnac (Morbihan). Il a connu plusieurs succès dans les années 1960 et les années 1970 dont Elle était si jolie, Ma vie et Tu t'en vas.


ELLE ETAIT SI JOLIE (1963)

Paroles & musique : Alain Barrière.

Elle était si jolie
Que je n'osais l'aimer
Elle était si jolie
Je ne peux l'oublier
Elle était trop jolie
Quand le vent l'emmenait
Elle fuyait ravie
Et le vent me disait

Elle est bien trop jolie
Et toi je te connais
L'aimer toute une vie
Tu ne pourras jamais
Oui mais, oui mais elle est partie
C'est bête mais c'est vrai
Elle était si jolie
Je n'oublierais jamais

Aujourd'hui c'est l'automne
Et je pleure souvent

Aujourd'hui c'est l'automne
Qu'il est loin le printemps
Dans le parc où frissonnent
Les feuilles au vent mauvais
Sa robe tourbillonne
Puis elle disparaît

Elle était si jolie
Que je n'osais l'aimer
Elle était si jolie
Je ne peux l'oublier
Elle était trop jolie
Quand le vent l'emmenait
Elle était si jolie
Je n'oublierai jamais


Credit: Corbis via Getty Images/Eric Fougere - Corbis      NICOLE CROISILLE (née en 1936)


 Nicole Croisille, est une chanteuse, danseuse et actrice née le 9 octobre 1936 à Neuilly-sur-Seine. Danseuse à la Comédie-Française, Nicole Croisille a été tour à tour mime avec Marcel Marceau, meneuse de revue, actrice de théâtre, de cinéma et de comédie musicale, mais c'est surtout dans la chanson qu'elle s'est illustrée auprès du grand public. 
Après avoir commencé à chanter dans les caves de Saint-Germain-des-Prés et dans les clubs de Chicago, Nicole Croisille a connu un succès fulgurant en 1966 avec Un homme et une femme, la chanson du film Un homme et une femme de Claude Lelouch. 


TÉLÉPHONE-MOI (1975)

Paroles : Christian Gaubert - Musique : Pierre-André Dousset.

C'est décidé, cette nuit je pars
Il n'en sait rien, il lit son journal
Je n'ai pas osé lui parler et lui dire que je le quittais
Mes yeux se posent ici et ailleurs
Des souvenirs me parlent de ton cœur
J'ai besoin d'entendre ta voix
Le courage me manque, aide-moi

Téléphone-moi
Appelle-moi et dis-moi
Que tu m'aimes, que tu m'aimes, que tu m'aimes
Téléphone-moi, rassure-moi et dis-moi
Que tu m'aimes, que tu m'aimes, que tu m'aimes

Il me regarde et il me sourit
Il a toujours partagé ma vie
Il disait, au prochain printemps
Il faudra me faire un enfant
Je me sens vide et tout au fond de moi
Pour le quitter, pour courir vers toi
J'ai besoin d'entendre ta voix
Le courage me manque, aide-moi

Téléphone-moi
Appelle-moi et dis-moi
Que tu m'aimes, que tu m'aimes, que tu m'aimes
Téléphone-moi, rassure-moi et dis-moi
Que tu m'aimes, que tu m'aimes, que tu m'aimes
Téléphone-moi
Appelle-moi et dis-moi
Que tu m'aimes, que tu m'aimes, que tu m'aimes
Téléphone-moi, rassure-moi et dis-moi
Que tu m'aimes, que tu m'aimes, que tu m'aimes

Au milieu des années 1970, la chanteuse trouve enfin un répertoire taillé sur mesure pour sa voix lorsqu'elle signe avec le producteur Claude Dejacques et l'éditeur Claude Pascal. Ses principaux compositeurs, Francis Lai, Jean-Pierre Lang, Pierre Grosz, Jean Musy et Laurence Matalon, lui assurent une suite de grands succès avec des titres comme Parlez-moi de lui (Il ne pense qu'à toi) en 1973, et Une femme avec toi et Téléphone-moi.

UNE FEMME AVEC TOI (1975)

Paroles : Vito Pallavicini - Musique : Alfredo Ferrari.

Je fréquentais alors des hommes un peu bizarres
Aussi légers que la cendre de leurs cigares

Ils donnaient des soirées au château de Versailles
Ce n'étaient que des châteaux de paille

Et je perdais mon temps dans ce désert doré
J'étais seule quand je t'ai rencontré
Les autres s'enterraient, toi tu étais vivant
Tu chantais comme chante un enfant

Tu étais gai comme un italien
Quand il sait qu'il aura de l'amour et du vin
Et moi pour la première fois
Je me suis enfin sentie

Femme, femme, une femme avec toi
Femme, femme, une femme avec toi

Tu ressemblais un peu à cet air d'avant
Où galopaient des chevaux tous blancs
Ton visage était grave mais ton sourire clair
J'ai marché tout droit vers ta lumière

Aujourd'hui quoi qu'on fasse
Nous faisons l'amour
Près de toi le temps paraît si court
Parce que tu es un homme et que tu es gentil
Et tu sais rendre belle la vie

Toi tu es gai comme un italien
Quand il sait qu'il aura de l'amour et du vin
C'est toujours comme la première fois
Quand je suis enfin devenue

Femme, femme, une femme avec toi
Femme, femme, une femme avec toi

Femme, femme, une femme avec toi
Femme, femme, une femme avec toi
Femme, femme, une femme avec toi


Danielle Licari — Wikipédia       DANIELLE LICARI (née en 1936)

Danielle Licari est une chanteuse française née le 30 novembre 1936 à Boulogne-sur-Mer. Parallèlement à une carrière en solo qui lui valut une certaine notoriété dans les années 1970, elle doubla pour le chant plusieurs personnages ou actrices telle Catherine Deneuve dans Les Parapluies de Cherbourg.


LES PARAPLUIES DE CHERBOURG (1964)

Depuis quelques jours je vis dans le silence
Des quatres murs de mon amour
Depuis ton départ l'ombre de ton absence
Me poursuit chaque nuit et me fuit chaque jour

Je ne vois plus personne j'ai fait le vide autour de moi
Je ne comprends plus rien parce que je ne suis rien sans toi
J'ai renoncé à tout parce que je n'ai plus d'illusions
De notre amour écoute la chanson

Non je ne pourrai jamais vivre sans toi
Je ne pourrai pas, ne pars pas, j'en mourrai
Un instant sans toi et je n'existe pas
Mais mon amour ne me quitte pas

Mon amour je t'attendrai toute ma vie
Reste près de moi reviens je t'en supplie
J'ai besoin de toi je veux vivre pour toi
Oh mon amour ne me quitte pas

Ils se sont séparés sur le quai d'un gare
Ils se sont éloignés dans un dernier regard
Oh je t'aim' ne me quitte pas


Au cinéma, Danielle Licari a doublé notamment Catherine Deneuve pour le chant dans le film Les Parapluies de Cherbourg de Jacques Demy sur la musique de Michel Legrand.

https://static1.purepeople.com/articles/9/35/12/99/@/5026616-exclusif-michel-orso-obseques-de-nan-950x0-1.jpg     MICHEL ORSO (né en 1936)

Orso Paolo Bertolucci dit Michel Orso, né le 12 décembre 1936 à Prunelli-di-Casacconi, est un auteur-compositeur-interprète. Michel Orso a quitté le midi pour réaliser son rêve : une carrière dans la chanson. À cinq ans il est déjà soliste dans la chorale de l’orphelinat où il est pensionnaire.


ANGÉLIQUE (1966)

Angélique, Angélique
Tu seras toujours pour moi
Mon premier amour
Mon premier sourire
Mon premier printemps

Angélique, Angélique
Et tu resteras pour moi
Mon premier matin
Mon premier soleil
Mon premier chagrin

Oh quand devant moi tu marchais
Toi tu semblais voler, je croyais voir un ange du ciel
Tu souriais gentiment
Sans savoir qu'en passant
Tu déchirais mon cur d'enfant
Et un matin de printemps,
Tu as pris le chemin
Qui fait femme une enfant de seize ans
Mais au bout de ce chemin,
Ce n'était pas ma main
Qui te prenait la main

Qui, qui te dira
Que depuis ce jour là
Un garçon pleure
Pleure pour toi

Angélique, Angélique
Mais, mais tu resteras pour moi
Mon dernier amour
Mon dernier sourire
Mon dernier printemps

Angélique, Angélique
Tu seras toujours pour moi
Angélique, Angélique
L'écho que cherche ma voix


En 1966, Angélique devient le grand succès de Michel Orso avec plus de 75 000 singles vendus. Michel Orso avoue que cette chanson a changé sa vie. Il a écrit aussi Ma vérité c’est toi, Le veston à carreaux, L’enfant de la rue et L’ami tu nous reviens.

François Béranger - Babelio      FRANCOIS BÉRANGER (1937-2003)

François Marie Béranger, né le 28 août 1937 à Amilly (Loiret) et mort le 14 octobre 2003 à Sauve (Gard), est un auteur-compositeur-interprète libertaire, qui connaît une forte notoriété dans les années 1970.


LE VIEUX (1973)

Paroles & musique : François Béranger.

Combien d'entre nous on vu
Le vieux qui passe dans la rue,
Épouvantail tout gris
Que la cité a exclu.
La rue et les gens et le monde
Vont bien trop vite pour lui.
Dans ses yeux absents d'enfants,
Ne passe que l'effroi du temps.

Pour descendre et remonter
Six étages d'escaliers,
Il faut l'éternité.
Quelle faute a-t-il pu commettre,
Le vieux tout gris qui traîne
Ses vieux membres rassis?

Combien d'entre nous ont fait
Quoi que ce soit de palpable,
Un geste, un mot, un sourire
Pour le raccrocher à nous?
La vieillesse nous fait frémir.
On ne veut pas croire au pire.
Nos yeux ne retiennent d'elle
Qu'une image irréelle.

Mon vieux à moi, tous les mois,
Va à tout petits pas
Empocher sa pension.

Il se ménage au retour
Un détour insolite
Chez le glacier du coin.

Quand je serai vieux et tout seul,
Demain ou après demain,
Je voudrais, comme celui-là,
Au moins une fois par mois,
Avec mes sous, si j'en ai,
M'acheter une glace à deux boules
Et rêver sur leur saveur
A un monde rempli d'enfants

Mais peut-être que pour nous,
Nous les vieux de demain,
La vie aura changé.
En s'y prenant maintenant,
Nous même et sans attendre,
A refaire le présent.

Je donne à ceux qui sourient
Et qu'on bien le droit de sourire
Rendez-vous dans vingt, trente ans,
Pour reparler du bon temps.


PIERRE VASSILIU - Bernard Pichardie (Chantsongs)      PIERRE VASSILIU (1937-2014)

Pierre Vassiliu est un auteur-compositeur-interprète né le 23 octobre 1937 à Villecresnes et mort le 17 août 2014 à l'âge de 76 ans, à Sète. Apprenti jockey, il entame une carrière de chanteur dans les cabarets parisiens à la fin des années 1950. Son premier succès Armand, sort en 1962. Vassiliu est principalement connu pour sa chanson Qui c'est celui-là ?, qui atteint la 1re place du hit-parade français en 1973.


QUI C'EST CELUI LA (1973)

Qu'est-ce qu'il fait, qu'est-ce qu'il a, qui c'est
Celui-là?
Complètement toqué, ce mec-là, complètement gaga
Il a une drôle de tête ce type-là
Qu'est-ce qu'il fait, qu'est-ce qu'il a?
Et puis cha bagnole les gars
Elle est drôlement bizarre les gars
ça s'passera pas comme ça.

Je ne suis pas un play boy, je ne paie pas de mine,
Avec ma grosse moustache et mon long nez de fouine
Mais je ne sais pas pourquoi quand je souris aux filles
Elles veulent toujours m'emmener coucher dans leur famille
Et leurs maris disent de moi...

Ce n'est pas ma faute à moi si les femmes mariées
Préfèrent sortir avec moi pour jouer à la poupée
Elles aiment mes cheveux blonds et mes yeux polissons
Mais je crois qu'ce qu'elles préfèrent c'est mon p'tit
Ventre rond
Et leurs maris disent de moi...

Si vous saviez comme c'est beau, d'être bien dans sa
Peau

Je bois mon pastis au bar avec le chef de gare
Je me gare n'importe où j'vous jure que j'suis heureux
Mais ça emmerde les gens quand on vit pas comme eux
Et les gens disent de moi...

Voyant que sur cette terre tout n'était que vice
Et que pour faire des affaires je manquais de malice
Je montai dans mon engin interplanétaire
Et je ne remis jamais les pieds sur la terre.
Et les hommes disent de moi...

Qu'est-ce qu'il fait, qu'est-ce qu'il a, qui c'est
Celui-là?
Il a un drôle d'accent ce gars-là
L'as une drôle de voix
On va pas se laicher faire les gars
Qu'est-ce qu'il fait, qu'est-ce qu'il a
Non mais cha va pas, mon p'tit gars
On va l'mettre en prison ce type-là
S'il continue comme ça.


Résultat d’images pour joe dassin      JOE DASSIN (1938-1980)

Joseph Ira Dassin, dit Joe Dassin, né le 5 novembre 1938 à New York (États-Unis) et mort le 20 août 1980 à Papeete (Polynésie française), est un chanteur, compositeur et écrivain américano-français. En seize ans de carrière (1964-1980), il a connu de nombreux succès en France et dans la francophonie, mais aussi, en chantant dans d'autres langues que le français, en Russie, en Finlande, en Grèce, et en Allemagne2,3. Au total, Joe Dassin a vendu plus de 50 millions de disques dans le monde4 dont près de 17 millions en France (10 millions de singles et 7 millions d'albums).


LE CHEMIN DE PAPA (1969)

Il était un peu poète et un peu vagabond
Il n’avait jamais connu ni patrie ni patron
Il venait de n’importe où, allait aux quatre vents
Mais dedans sa roulotte nous étions dix enfants
Et le soir autour d’un feu de camp
On rêvait d’une maison blanche en chantant

Qu’il est long, qu’il est loin ton chemin, papa
C’est vraiment fatigant d’aller où tu vas
Qu’il est long, qu’il est loin ton chemin, papa
Tu devrais t’arrêter dans ce coin

Mais il ne nous écoutait pas et dès le petit jour

La famille reprenait son voyage au long cours
A peine le temps pour notre mère de laver sa chemise
Et le voilà reparti pour une nouvelle terre promise
Et le soir autour d’un feu de camp
Elle rêvait d’une maison blanche en chantant

Qu’il est long, qu’il est loin ton chemin, papa
C’est vraiment fatigant d’aller où tu vas
Qu’il est long, qu’il est loin ton chemin, papa
Tu devrais t’arrêter dans ce coin

Et c’est ainsi que cahotant à travers les saisons
C’est ainsi que regardant par dessus l’horizon

Sans même s’en apercevoir notre père nous a semés
Aux quatre coins du monde comme des grains de blé
Et quelque part au bout de l’univers
Roule encore la vieille roulotte de mon père

Qu’il est long, qu’il est loin ton chemin, papa
C’est vraiment fatigant d’aller où tu vas
Qu’il est long, qu’il est loin ton chemin, papa
Tu devrais t’arrêter dans ce coin

L'AMERIQUE (1970)

Les amis, je dois m'en aller
Je n'ai plus qu'à jeter mes clés
Car elle m'attend depuis que je suis né
L’Amérique

J'abandonne sur mon chemin
Tant de choses que j'aimais bien
Cela commence par un peu de chagrin
L’Amérique

Mais L'Amérique, l'Amérique, je veux l'avoir et je l'aurai
L'Amérique, l'Amérique, si c'est un rêve, je le saurai
Tous les sifflets de trains, toutes les sirènes de bateaux

M'ont chanté cent fois la chanson de l'Eldorado
De l'Amérique

Les amis, je vous dis adieu
Je devrais vous pleurer un peu
Pardonnez-moi si je n'ai dans les yeux
Que l'Amérique

Je reviendrai je ne sais pas quand
Cousu d'or et brodé d'argent
Ou sans un sou, mais plus riche qu'avant
De l'Amérique

L’Amérique, l'Amérique, je veux l'avoir et je l'aurai
L'Amérique, l'Amérique, si c'est un rêve, je le saurai
Tous les sifflets de trains, toutes les sirènes de bateaux

M'ont chanté cent fois la chanson de l'Eldorado
De l'Amérique

L’Amérique, l'Amérique, je veux l'avoir et je l'aurai
L'Amérique, l'Amérique, si c'est un rêve, je le saurai
L'Amérique, l'Amérique, si c'est un rêve, je rêverai
L'Amérique, l'Amérique, si c'est un rêve, je veux rêver

Écrite par le parolier Pierre Delanoë, L'Amérique est l'adaptation française de la chanson Yellow River du groupe anglais Christie en 19701. Meilleure vente de l'année 19702, le disque se vend à plus de 700 000 exemplaires.

L'ETE INDIEN (1975)

Tu sais, je n'ai jamais été aussi heureux que ce matin-là
Nous marchions sur une plage un peu comme celle-ci
C'était l'automne, un automne où il faisait beau
Une saison qui n'existe que dans le Nord de l'Amérique
Là-bas on l'appelle l'été indien
Mais c'était tout simplement le nôtre
Avec ta robe longue
Tu ressemblais à une aquarelle de Marie Laurencin
Et j'me souviens
J'me souviens très bien de c'que j't'ai dit ce matin-là
Il y a un an, y'a un siècle, y a une éternité

Tu sais, je n'ai jamais été aussi heureux que ce matin-là
Nous marchions sur une plage un peu comme celle-ci
C'était l'automne, un automne où il faisait beau
Une saison qui n'existe que dans le Nord de l'Amérique
Là-bas on l'appelle l'été indien
Mais c'était tout simplement le nôtre
Avec ta robe longue
Tu ressemblais à une aquarelle de Marie Laurencin
Et j'me souviens
J'me souviens très bien de c'que j't'ai dit ce matin-là
Il y a un an, y'a un siècle, y a une éternité

On ira où tu voudras, quand tu voudras
Et l'on s'aimera encore, lorsque l'amour sera mort
Toute la vie sera pareille à ce matin
Aux couleurs de l'été indien

Aujourd'hui je suis très loin de ce matin d'automne
Mais c'est comme si j'y étais
Je pense à toi
Où es tu
Que fais-tu
Est-ce que j'existe encore pour toi
Je regarde cette vague qui n'atteindra jamais la lune
Tu vois, comme elle je reviens en arrière
Comme elle, je me couche sur le sable et j'me souviens
Je me souviens des marées hautes
Du soleil et du bonheur qui passaient sur la mer
Il y a une éternité, un siècle, il y a un an

On ira où tu voudras, quand tu voudras
Et l'on s'aimera encore, lorsque l'amour sera mort
Toute la vie sera pareille à ce matin
Aux couleurs de l'été indien

On ira où tu voudras, quand tu voudras
Et l'on s'aimera encore, lorsque l'amour sera mort
Toute la vie sera pareille à ce matin

Cette chanson est le plus grand succès de sa carrière. Il en vend plus de 800 000 exemplaires en France et quasiment deux millions dans le monde. Le titre sort dans vingt-cinq pays et sera par la suite traduit en plusieurs langues : allemand sous le titre Septemberwind, italien sous le titre L'estate di San Martin, espagnol sous le titre Aun vivo para el amor (Solo puedo mirar atras), anglais sous le titre Indian Summer.

UN LORD ANGLAIS (1979)

Elle avait épousé un lord anglais
Personne n'est parfait
Petits fours, grand amour
Le soleil de Bromley
Et un nuage de lait

J'ai débarqué un matin dans sa vie
Personne n'est à l'abri
Jardinier, diplomé
18 ans de maison
"Je viens pour votre gazon"

J'ai consciencieusement cultivé son jardin
J'avais des compliments tous les matins
Milord était content
Et milady pensait
"Vive les français"
(Vive les français)

Je suis devenu l'ami du lord anglais
Personne n'est parfait
Mes radis, son whisky
Les potins de Windsor
"Ma femme aussi vous adore"

Elle venait me rejoindre chaque nuit
Personne n'est à l'abri
Pas feutrés, mots discrets
Et jeux à quatre mains
C'est beau le marché commun

J'ai conscieusement cultivé son jardin
J'avais des compliments tous les matins
Milord était content
Et Milady pensait
"Vive les français"
(Vive les français)

Je suis devenu moi-même un lord anglais
Personne n'est parfait
Chasse à courre, grands discours
Soirées à Buckingam
Accompagné de ma femme

Elle a fait venir hier de Paris
Personne n'est à l'abri
Un nouveau jardinier
18 mois de maison
Pour cultiver son gazon
Pour cultiver son gazon


5 ans après la mort de Richard Anthony, sa compagne parle de sa "grosse  dépression"      RICHARD ANTHONY (1938-2015)

Ricardo Abraham Btesh, alias Richard Anthony, né le 13 janvier 1938 au Caire (Égypte) et mort le 19 avril 2015 à Pégomas (Alpes-Maritimes), est le pionnier du twist en France et importateur de rock, il est surnommé « le père tranquille du rock », et compte plus de six cents titres enregistrés et plus de cinquante millions de disques vendus. Il a enregistré des titres dans six langues : français, anglais, allemand, espagnol, italien et arabe.


J'ENTENDS SIFFLER LE TRAIN (1962)

J´ai pensé qu´il valait mieux 
Nous quitter sans un adieu. 
Je n´aurais pas eu le cœur de te revoir... 
Mais j´entends siffler le train, 
Mais j´entends siffler le train, 
Que c´est triste un train qui siffle dans le soir... 

Je pouvais t´imaginer, toute seule, abandonnée 
Sur le quai, dans la cohue des "au revoir". 
Et j´entends siffler le train, 
Et j´entends siffler le train, 
Que c´est triste un train qui siffle dans le soir... 

J´ai failli courir vers toi, j´ai failli crier vers toi. 

C´est à peine si j´ai pu me retenir! 
Que c´est loin où tu t´en vas, 
Que c´est loin où tu t´en vas, 
Auras-tu jamais le temps de revenir? 

J´ai pensé qu´il valait mieux 
Nous quitter sans un adieu, 
Mais je sens que maintenant tout est fini! 
Et j´entends siffler ce train, 
Et j´entends siffler ce train, 
J´entendrai siffler ce train toute ma vie 
J´entendrai siffler ce train toute ma vie

AMOUREUX DE MA FEMME (1974)

Qu´est-ce qui me prend ? Je me sens soudain tout drôle 
Comme si j´avais un oiseau sur mon épaule 

Qu´est-ce qu´il m´arrive ? Aujourd’hui je suis amoureux de ma femme 
Comme au premier jour je suis amoureux de ma femme 
J´ai envie de l´embrasser besoin de la caresser 
Je sens me piquer au cœur une merveilleuse et tendre douleur

Comme un collégien je suis amoureux de ma femme 
Je la trouve belle, je la chante sur toute la gamme 
Demain je brise les ponts, je prends deux billets d´avion

Et je vais me l´emmener prendre des vacances en jeunes mariés 

Depuis longtemps déjà n´existait plus rien 
Nous restait seulement la bourse en commun 
Et souvent s´installait au fond de mon cœur 
Pour un jour ou deux un nouveau bonheur 

Qui sait, peut-être nous nous sommes mariés trop jeunes? 
Et j´avais besoin de vivre ma vie d´homme 
De toutes mes idylles, j´en ai fait le tour 
Je sais que c´est elle mon unique amour 

C´est drôle aujourd’hui je suis amoureux de ma femme 
Comme au premier jour je suis amoureux de ma femme 

Je me sens prêt à passer trois jours à rester couché 
Trois jours à lui faire l´amour, trois nuits sans dormir 
Trois jours sans sortir 

Qui sait, peut-être nous nous sommes mariés trop jeunes? 
Et j´avais besoin de vivre ma vie d´homme 
De toutes mes idylles, j´en ai fait le tour 
Je sais que c´est elle mon unique amour 

Quelle chance aujourd’hui je suis amoureux de ma femme...


Isabelle Aubret — Wikipédia       ISABELLE AUBRET (née en 1938)

Isabelle Aubret, née Thérèse Coquerelle le 27 juillet 1938 à Lille, est une chanteuse française. En 1952, elle remporte les Championnats de France de gymnastique et, en 1962, le Concours Eurovision de la chanson pour la France, avec la chanson Un premier amour.


C'EST BEAU LAVIE

Paroles : Michelle Senlis / Musique : Jean Ferrat.

Un oiseau qui fait la roue
Sur un arbre déjà roux
Et son cri par dessus tout
Que c'est beau, c'est beau la vie.

Tout ce qui tremble et palpite
Tout ce qui lutte et se bat
Tout ce que j'ai cru trop vite
A jamais perdu pour moi

Pouvoir encore regarder
Pouvoir encore écouter
Et surtout pouvoir chanter
Que c'est beau, c'est beau la vie.

Le jazz ouvert dans la nuit
Sa trompette qui nous suit
Dans une rue de Paris
Que c'est beau, c'est beau la vie.

La rouge fleur éclatée
D'un néon qui fait trembler
Nos deux ombres étonnées
Que c'est beau, c'est beau la vie.

Tout ce que j'ai failli perdre
Tout ce qui m'est redonné
Aujourd'hui me monte aux lèvres
En cette fin de journée

Pouvoir encore partager
Ma jeunesse, mes idées
Avec l'amour retrouvé
Que c'est beau, c'est beau la vie.

Pouvoir encore te parler
Pouvoir encore t'embrasser
Te le dire et le chanter


Frankie Jordan — Wikipédia      FRANKIE JORDAN (né en 1938)

Frankie Jordan, de son vrai nom Claude Benzaquen, est un des pionniers du rock français, né le 19 juillet 1938 à Oran (Algérie). Il figure sur la "photo du siècle" regroupant 46 vedettes françaises du "yéyé" en avril 1966.


LA PANNE D'ESSENCE (1961)

Oh, ne te mets pas en colère
Il n'y a vraiment rien à faire
La voiture est en panne d'essence
Nous n'avons vraiment pas de chance
Pourquoi t'affoler
Je rentre à la maison
Ça fait bien loin à pied
Je connais les garçons
L'endroit est désert
Je te vois bien venir
Il a tout pour plaire
Il faut repartir
Mais je n'ai plus d'essence
Ça je n'en crois rien
Nous sommes à l'avance
Ça t'arrange bien
Il faut rester là
Ma maman m'attend
Surtout ne t'en vas pas
Tu es un chenapan

Oh, Oh ! surtout n'ouvre pas la porte
Dehors la pluie est si forte
Entends-tu le tonnerre gronder ?
Viens dans mes bras pour te réchauffer
Dans mes bras il fait bon
Tu vois je le savais
A pied c'est trop long
Tu me fais bien marcher
Tu devrais me croire
Moi je sais que tu mens
J'n'ai rien dans l'réservoir

Mais je t'aime tant
Je voulais t'embrasser
Pas plus d'un fois
Pour te réchauffer
Prends moi dans tes bras
Ah comme on est bien

Dehors il pleut
Pour l'essence on est loin
Ah oui c'est tant mieux
La li ha li ha li ho

Oh dans le fond nous avons de la chance
D'être tombés en panne d'essence
Après tout ici on est très bien
Je ne regrette vraiment rien
Pour toi je perds l'esprit
Attendons un peu
Enfin tu m'as compris
Le ciel est bleu
Tu ne m'en veux pas
Je t'aime trop
Alors restons comme ça
Ah ! comme il fait beau
Oh ! chérie je te demande pardon
Dans la malle il y a un bidon
C'est seulement maintenant que j'y pense
Il est plein d'essence

La li ha li ha li ho

Frankie Jordan chante en duo avec la jeune Sylvie Vartan.


Enrico Macias — Wikipédia       ENRICO MACIAS (né en 1938)

Enrico Macias, né Gaston Ghrenassia le 11 décembre 1938 à Constantine (Algérie), est un chanteur, musicien, compositeur et acteur français.Gaston Ghrenassia est le fils de Sylvain Ghrenassia et Suzanne Zaouch, famille juive d'Algérie de musiciens de malouf. Il se définit lui-même comme juif « d'origine berbère » d'Aïn Abid. Son père est violoniste dans l’orchestre de Raymond Leyris dit Cheikh Raymond (son futur beau-père) ; il apprend la guitare avec son cousin Jean-Pierre, mais aussi avec des amis gitans qui lui donnent le surnom de « petit Enrico », son futur prénom d’artiste. Son nom d’artiste résulte d’une erreur de la secrétaire de la maison de disques qui a mal compris son nom au téléphone et le baptise « Macias », alors qu’Enrico lui avait soufflé « Nassia ».


ADIEU MON PAYS (1964)

J'ai quitté mon pays
J'ai quitté ma maison
Ma vie, ma triste vie
Se traîne sans raisons

J'ai quitté mon soleil
J'ai quitté ma mer bleue
Leurs souvenirs se réveillent
Bien après mon adieu

Soleil, soleil de mon pays perdu
Des villes blanches que j'aimais
Des filles que j'ai jadis connues

J'ai quitté une amie
Je vois encore ses yeux
Ses yeux mouillés de pluie
De la pluie de l'adieu
Je revois son sourire
Si près de mon visage
Il faisait resplendir
Les soirs de mon village

Mais du bord du bateau
Qui m'éloignait du quai
Une chaîne dans l'eau
A claqué comme un fouet
J'ai longtemps regardé
Ses yeux bleus qui fuyaient
La mer les a noyés
Dans le flot du regret

Soleil, soleil de mon pays perdu
Des villes blanches que j'aimais
Des filles que j'ai jadis connues
Soleil, soleil de mon pays perdu
Des villes blanches que j'aimais
Des filles que j'ai jadis connues

Soleil, soleil de mon pays perdu
Des villes blanches que j'aimais
Des filles que j'ai jadis connues

MALHEUR A CELUI QUI BLESSE UN ENFANT (1975)

La la la la la la la la la la
La la la la la la la

Qu'il soit un démon
Qu'il soit noir ou blanc,
Il a le cœur pur
Il est toute innocence
Qu'il soit né d'amour
Ou par accident
Malheur à celui qui blesse un enfant

Il n'a pas de père et il n'a pas de mère,
C'est le plus frondeur de tout l'orphelinat
On cite en exemple son sale caractère
Et on le punit car on ne l'aime pas


Qu'il soit un démon
Qu'il soit noir ou blanc,
Il a le cœur pur
Il est toute innocence
Qu'il soit né d'amour
Ou par accident
Malheur à celui qui blesse un enfant

La la la la la la la la la la
La la la la la la la

Il vole au marché un gâteau, une orange,
Et on le poursuit, il faut le rattraper
On donne l'alerte on arrête un ange
Et pour se défendre il se met à pleurer

Qu'il soit un démon
Qu'il soit noir ou blanc,

Il est toute innocence
Qu'il soit né d'amour
Ou par accident
Malheur à celui qui blesse un enfant

La la la la la la la la la la
La la la la la la la

Il est émigré d'un pays de misère
Et dans une école il apprend à parler
Son accent fait rire il ne peut rien faire
Sans qu'on lui reproche d'être un étranger

Il a le cœur pur

Qu'il soit un démon
Qu'il soit noir ou blanc,
Il a le cœur pur
Il est toute innocence

Qu'il soit né d'amour
Ou par accident
Malheur à celui qui blesse un enfant

LE MENDIANT DE L'AMOUR (1980)

J'ai de l'amour plein la tête, un cœur d'amitié
Je ne pense qu'à faire la fête et m'amuser
Moi vous pouvez tout me prendre, je suis comme ça
Ne cherchez pas à comprendre, écoutez-moi

Dans toute la ville on m'appelle le mendiant de l'amour
Moi je chante pour ceux qui m'aiment et je serai toujours le même
Il n'y a pas de honte à être un mendiant de l'amour
Moi je chante sous vos fenêtres chaque jour

Donnez, donnez, do-donnez
Donnez, donnez-moi
Donnez, donnez, do-donnez
Dieu vous le rendra

Donnez-moi de la tendresse, surtout pas d'argent
Gardez toutes vos richesses car maintenant
Le bonheur n'est plus à vendre, le soleil est roi
Asseyez-vous à ma table, écoutez-moi

On est tous sur cette Terre des mendiants de l'amour
Qu'on soit pauvre ou milliardaire, on restera toujours les mêmes
Ces hommes extraordinaires, ces mendiants de l'amour
On a besoin de tendresse chaque jour

Donnez, donnez, do-donnez
Donnez, donnez-moi
Donnez, donnez, do-donnez
Dieu vous le rendra

Donnez, donnez, do-donnez
Donnez, donnez-moi
Donnez, donnez, do-donnez
Dieu vous le rendra

Alors laissez-moi vous dire la générosité
C'est une larme, un sourire à partager
Je n'ai pas envie d'apprendre pour qui et pourquoi
Je n'ai pas de comptes à rendre, écoutez-moi

Dans toute la ville on m'appelle le mendiant de l'amour
Moi je chante pour ceux qui m'aiment et je serai toujours le même
Il n'y a pas de honte à être un mendiant de l'amour
Moi je chante sous vos fenêtres chaque jour

Donnez, donnez, do-donnez
Donnez, donnez-moi
Donnez, donnez, do-donnez
Dieu vous le rendra

Donnez, donnez, do-donnez
Donnez, donnez-moi
Donnez, donnez, do-donnez
Dieu vous le rendra
Dieu vous le rendra
Dieu vous le rendra

J'ai de l'amour plein la tête, un cœur d'amitié


Claude François : qu'est devenu son héritage ? - Télé Star     CLAUDE FRANCOIS (1939-1978)

Claude François, surnommé « Cloclo », né le 1ᵉʳ février 1939 à Ismaïlia et mort accidentellement le 11 mars 1978 à Paris, est un chanteur, danseur, musicien et producteur musical français des années 1960 et 1970. Lors de ses seize années de carrière, il est un des artistes français les plus appréciés du public.


BELLE BELLE BELLE (1963)

Un jour, mon père me dit : Fiston, j'te vois sortir le soir
A ton âge, il y a des choses qu'un garçon doit savoir
Les filles, tu sais, méfie-toi

C'est pas c'que tu crois. Elles sont toutes

Belles, belles, belles comme le jour
Belles, belles, belles comme l'amour
Elles te rendront fou de joie,
Fou de douleur, mais, crois-moi... Plus fou
D'elles, d'elles, d'elles de jour en jour

Et puis des filles de plus en plus tu vas en rencontrer
Peut-être même qu'un soir tu oublieras d'rentrer
Plus t'en verras, plus t'en auras, et plus tu comprendras
Dans ces moments, tu te souviendras
Que ton vieux père disait : Elles sont toutes

Belles, belles, belles comme le jour

Belles, belles, belles comme l'amour
Elles te rendront fou de joie
Fou de douleur, mais crois-moi... Plus fou
D'elles, d'elles, d'elles de jour en jour

Un jour enfin, tu la verras, tu n'peux pas te tromper
Tu voudras lui dire : je t'aime, mais tu n'pourras plus parler
En un clin d'oeil, vous s'rez unis pour le pire et le meilleur
Mais tu tiendras là le vrai bonheur
Et aux yeux de ton coeur elle sera

Belle, belle, belle comme le jour
Belle, belle, belle comme l'amour
Comme j'ai dit à ta maman
Tu lui diras, en l'embrassant : Tu es

Belle, belle, belle comme le jour
Belle, belle, belle comme l'amour
Belle, belle, belle comme le jour
Belle, belle, belle comme l'amour

COMME D'HABITUDE (1969)

Je me lève
Et je te bouscule
Tu ne te réveilles pas
Comme d'habitude
Sur toi je remonte le drap
J'ai peur que tu aies froid
Comme d'habitude
Ma main caresse tes cheveux
Presque malgré moi
Comme d'habitude
Mais toi tu me tournes le dos
Comme d'habitude

Et puis je m'habille très vite
Je sors de la chambre
Comme d'habitude
Tout seul je bois mon café
Je suis en retard
Comme d'habitude
Sans bruit je quitte la maison
Tout est gris dehors
Comme d'habitude
J'ai froid, je relève mon col
Comme d'habitude

Comme d'habitude
Toute la journée
Je vais jouer à faire semblant
Comme d'habitude
Je vais sourire
Comme d'habitude
Je vais même rire
Comme d'habitude
Enfin je vais vivre
Comme d'habitude

Et puis le jour s'en ira
Moi je reviendrai
Comme d'habitude
Toi tu seras sortie
Et pas encore rentrée
Comme d'habitude
Tout seul j'irai me coucher
Dans ce grand lit froid
Comme d'habitude
Mes larmes je les cacherai
Comme d'habitude

Mais comme d'habitude
Même la nuit
Je vais jouer à faire semblant
Comme d'habitude
Tu rentreras
Oui, comme d'habitude
Je t'attendrai
Comme d'habitude
Tu me souriras
Oui, comme d'habitude

Comme d'habitude
Tu te déshabilleras
Comme d'habitude
Tu te coucheras
Comme d'habitude
On s'embrassera
Comme d'habitude

Comme d'habitude
On fera semblant
Oui, comme d'habitude
On fera l'amour
Oui, comme d'habitude
On fera semblant
Comme d'habitude
Comme d'habitude
On fera semblant
Oui, comme d'habitude...

LE LUNDI AU SOLEIL (1972)

Regarde ta montre
Il est deja huit heures
Embrassons nous tendrement
Un taxi t'emporte
Tu t'en vas, mon coeur
Parmi ces milliers de gens
C'est une journee ideale
Pour marcher dans la foret
On trouverait plus normal
D'aller se coucher
Seuls dans les genets

Le lundi au soleil
C'est une chose qu'on n'aura jamais
Chaque fois c'est pareil
C'est quand on est derriere les carreaux
Quand on travaille que le ciel est beau
Qu'il doit faire beau sur les routes
Le lundi au soleil

Le lundi au soleil
On pourrait le passer a s'aimer
Le lundi au soleil
On serait mieux dans l'odeur des foins
On aimerait mieux cueillir le raisin
Ou simplement ne rien faire
Le lundi au soleil

Toi, tu es a l'autre bout
De cette ville
La-bas, comme chaque jour
Les dernieres heures
Sont les plus difficiles
J'ai besoin de ton amour
Et puis dans la foule au loin
Je te vois, tu me souris
Les neons des magasins
Sont tous allumes
C'est deja la nuit

Le lundi au soleil
C'est une chose qu'on n'aura jamais
Chaque fois c'est pareil
C'est quand on est derriere les carreaux
Quand on travaille que le ciel est beau
Qu'il doit faire beau sur les routes
Le lundi au soleil

Le lundi au soleil
On pourrait le passer a s'aimer
Le lundi au soleil
On serait mieux dans l'odeur des foins
On aimerait mieux cueillir le raisin
Ou simplement ne rien faire
Le lundi au soleil

LE TELEPHONE PLEURE (1974)

Allô
Écoute maman est près de toi
Il faut lui dire "maman, c'est quelqu'un pour toi"
Ah, c'est le monsieur de la dernière fois
Bon, je vais la chercher
Je crois qu'elle est dans son bain
Et je sais pas si elle va pouvoir venir

Dis-lui, je t'en prie, dis-lui c'est important
Et il attend
Dis, tu lui as fait quelque chose à ma maman
Elle me fait toujours des grands signes
Et elle me dire toujours tout bas "fais croire que je suis pas là"

Raconte-moi comment est ta maison?
Apprends-tu bien chaque soir toutes tes leçons?
Oh oui, mais comme maman travaille
C'est la voisine qui m'emmène à l'école
Et y a qu'une signature sur mon carnet
Les autres ont celles de leur papa, pas moi

Oh dis-lui que j'ai mal
Si mal depuis six ans
Et c'est ton âge, mon enfant
Ah non, moi, j'ai cinq ans
Mais dis, tu la connaissais ma maman avant
Pourtant elle m'a jamais parlé de toi
Tu restes là, hein?

Le téléphone pleure quand elle ne vient pas
Quand je lui crie je t'aime
Les mots se meurent dans l'écouteur
Oui, le téléphone pleure, ne raccroche pas
Je suis si près de toi avec la voix

Seras-tu aux prochaines vacances à l'hôtel Beau-Rivage?
Aimes-tu la plage?
Oh oui, j'adore me baigner, maintenant je sais nager
Mais dis donc, comment tu connais l'hôtel Beau-Rivage
Tu y as été toi, à Sainte-Maxime?

Oh, dis-lui toute ma peine
Combien toutes les deux, moi, je vous aime
Tu nous aimes, mais je t'ai jamais vu, moi
Et qu'est-ce que t'as, pourquoi t'as changé de voix
Mais tu pleures, pourquoi?

Le téléphone pleure quand elle ne vient pas
Quand je lui crie je t'aime
Les mots se meurent dans l'écouteur
Le téléphone pleure, non ne raccroche pas
Je suis si près de toi avec la voix

Dis, écoute-moi
Oui le téléphone pleure pour la dernière fois
Car je serai demain au fond d'un train
Dis, mais retiens-la, mais elle s'en va
Allons insiste, elle est partie
Si elle est partie, alors tant pis

Au revoir, monsieur
Au revoir, petite

ALEXANDRIE ALEXANDRA (1977)

Voile sur les filles, barques sur le Nil
Je suis dans ta vie, je suis dans tes bras
Alexandra, Alexandrie
Alexandrie, où l'amour danse avec la nuit
J'ai plus d'appétit qu'un barracuda

Je boirai tout le Nil si tu me reviens pas
Je boirai tout le Nil si tu me retiens pas
Alexandrie, Alexandra
Alexandrie, où l'amour danse au fond des bras
Ce soir j'ai de la fièvre et toi, tu meurs de froid

Les sirènes du port d'Alexandrie
Chantent encore la même mélodie
La lumière du phare d'Alexandrie
Fait naufrager les papillons de ma jeunesse

Voile sur les filles et barques sur le Nil
Je suis dans ta vie, je suis dans tes draps
Alexandra, Alexandrie
Alexandrie, où tout commence et tout finit
J'ai plus d'appétit qu'un barracuda

Je te mangerai crue si tu me reviens pas
Je te mangerai crue si tu me retiens pas
Alexandrie, Alexandra
Alexandrie, ce soir je danse dans tes draps
Je te mangerai crue si tu me retiens pas

Les sirènes du port d'Alexandrie
Chantent encore la même mélodie
La lumière du phare d'Alexandrie
Fait naufrager les papillons de ma jeunesse

Rah! Ha! Rah! Ha!
Voile sur les filles, barques sur le Nil
Alexandrie, Alexandra
Ce soir j'ai de la fièvre et toi, tu meurs de froid
Ce soir je danse, je danse, je danse dans tes bras
Allez danse! Oui, danse!
Danse, danse, danse, danse!
Alexandrie, Alexandra
Ce soir je danse, je danse, je dans dans tes bras


Jean Vallée, site officiel, Biographie, Ghislain Debailleul     JEAN VALLÉE (1939-2014)

Paul Goeders connu sous le nom de scène Jean Vallée, né le 2 octobre 1939 à Verviers et mort le 12 mars 2014 (à 74 ans) à Clermont-sur-Berwinne1, est un auteur-compositeur-interprète belge.


L'AMOUR CA FAIT CHANTER LA VIE

Paroles : Jean Vallée / Musique : Jean Musy.

L'amour, ça vous met dans le cœur des
Crayons de couleurs pour dessiner le monde
L'amour, on devient musicien.
De vrais petits Chopin, rien que pour une blonde

L'amour, c'est tellement fantastique
Ça met le bonheur en musique
Ça rit de toute sa symphonie
L'amour ça fait changer la vie

L'amour, ça vous met dans les yeux,
Un regard fabuleux qui vous change un visage
L'amour, ça vous donne des ailes pour
Monter dans le ciel jusqu'au septième étage.

L'amour, c'est tellement fantastique
Ça met le bonheur en musique
Ça rit de toute sa symphonie
L'amour ça fait changer la vie

L'amour, c'est un grand magicien qui
Vous change un chagrin en moins d'une seconde
L'amour, en un mot comme en cent,
ça vous donne vingt ans dans tous les coins du monde

L'amour, c'est tellement fantastique
Ça met le bonheur en musique
Ça rit de toute sa symphonie
L'amour ça fait chanter la vie
La vie


https://static1.purepeople.com/articles/9/38/86/79/@/5592008-marie-laforet-la-voix-de-l-enfant-or-624x600-4.jpg      MARIE LAFORÊT (1939-2019)

Marie Laforêt, née le 5 octobre 1939 à Soulac-sur-Mer (Gironde) et morte le 2 novembre 2019 à Genolier (Suisse), est une chanteuse, compositrice et actrice, naturalisée suisse.

VIENS VIENS (1964)

Viens, viens, c´est une prière 
Viens, viens, pas pour moi mon père 
Viens, viens, reviens pour ma mère 
Viens, viens, elle meurt de toi 
Viens, viens, que tout recommence 
Viens, viens, sans toi l´existence 
Viens, viens, n´est qu´un long silence 
Viens, viens, qui n´en finit pas. 

Je sais bien qu´elle est jolie cette fille 
Que pour elle tu en oublies ta famille 
Je ne suis pas venue te juger 
Mais pour te ramener 
Il parait que son amour tient ton âme 
Crois-tu que ça vaut l´amour de ta femme 
Qui a su partager ton destin 
Sans te lâcher la main. 

Viens, viens, maman en septembre 
Viens, viens, a repeint la chambre 
Viens, viens, comme avant ensemble 
Viens, viens, vous y dormirez 
Viens, viens, c´est une prière 
Viens, viens, pas pour moi mon père 
Viens, viens, reviens pour ma mère 

Viens, viens, elle meurt de toi 
Sais-tu que Jean est rentré à l´école 
Il sait déjà l´alphabet, il est drôle 
Quand il fait semblant de fumer 
C´est vraiment ton portrait 

Viens, viens, c´est une prière 
Viens, viens, tu souris mon père 
Viens, viens, tu verras ma mère 
Viens, viens, est plus belle qu´avant 
Qu´avant, qu´avant, qu´avant, qu´avant 
Viens, viens, ne dis rien mon père 
Viens, viens, embrasse moi mon père 
La la la la...


ultratop.be - Maurice Dulac & Marianne Mille - Dis à ton fils    MAURICE DULAC (né en 1939) -MARIANNE MILLE (née en 1945)

Maurice Dulac, nom de scène et de plume de Maurice Georges Benaïm, est un chanteur et auteur-compositeur français, né le 9 octobre 1939 dans la Sarthe.
Marianne Mille, de son vrai nom Marianne Sbriglio1, née le 29 mars 1945 à Marseille (Bouches-du-Rhône), est une chanteuse et compositrice.


LIBERTAD

Lui:
Il nous suffit de trois chevaux
D'une machette une faux
Pour être guerillero

Elle:
Il ne suffit pas de rêver
Quand tu ne peux t'acheter
Le seul mot de liberté

Lui:
Mes rêves sont grenades, ils sont barricades
Libertad

Elle:
Les hommes du Nord sont venus voler nos vies

Lui:
Les hommes du Nord sont venus voler nos fruits
Les fruits sont grenades
Alors libertad

Elle:
Prends l'eau du puits, taille la pierre

Lui:
Pierre à fusil plus de misère

Elle:
Regarde-moi, pense à nous deux

Lui:
Plus je te vois et plus je veux
Libertad

Mes rêves sont grenades, ils sont barricades
Libertad

Elle:
Si tu t'en allais que serait la vie sans toi

Lui:
Si je me soumets que sera la vie pour toi
La vie sans grenades
Adieu Libertad

Elle:
Ils sont dix mille vous êtes cent

Lui:
Adieu ! On m'appelle, on m'attend

Elle:
Ne t'en va pas, pense à nous deux

Lui:
Plus je pense à nous plus je veux
Libertad.


Résultat d’images pour frida boccara     FRIDA BOCCARA (1940-1996)

Frida Boccara, née Danielle Frida Hélène Boccara le 29 octobre 1940 à Casablanca et morte le 1 août 1996 à Paris, est une chanteuse. En 1969, elle remporte pour la France, à égalité avec trois concurrentes, le Grand Prix du Concours Eurovision de la chanson 1969 qui se déroule à Madrid. Les trois autres lauréates sont Lulu pour le Royaume-Uni, Lenny Kuhr pour les Pays-Bas et Salomé pour l'Espagne.


UN JOUR UN ENFANT (1969)

Un jour se lèvera
Sur trois branches de lilas
Qu'un enfant regardera
Comme un livre d'images
Le monde autour de lui
Sera vide et c'est ainsi
Qu'il inventera la vie
A sa première page.

En dessinant la forme d'une orange
Il donnera au ciel son premier soleil
En dessinant l'oiseau
Il inventera la fleur
En cherchant le bruit de l'eau
Il entendra le cri du coeur.

En dessinant les branches d'une étoile
Il trouvera l'enfant, le chemin des grands
Des grands qui ont gardé
Un regard émerveillé
Pour les fruits de chaque jour
Et pour les roses de l'amour.


Le Télégramme - Plaine-Haute - Chanson. François Budet, 50 ans de succès      FRANCOIS BUDET (1940-2018)

François Budet, né le 3 octobre 1940 à Plaine-Haute (Côtes-du-Nord) et mort le 5 juillet 2018 à Saint-Brieuc, est un auteur-compositeur-interprète, écrivain et poète breton de langue française. Un de ses plus grands succès est la chanson Loguivy-de-la-Mer, désormais un classique de la chanson bretonne.


LOGUIVY-DE -LA-MER

Ils reviennent encore à l'heure des marées
S'asseoir sur le muret le long de la jetée
Ils regardent encore au-delà de Bréhat
Respirant le parfum du vent qui les appelle
Mais s'il est révolu le temps des Terres-Neuvas
La race des marins chez nous ne s'en va pas

Loguivy-de-la-Mer Loguivy-de-la-Mer
Tu regardes mourir les derniers vrais marins
Loguivy-de-la-Mer au fond de ton vieux port
S'entassent les carcasses des bateaux déjà morts

Ils ont connu le temps où la voile était reine
Ils parlent de haubans de focs et de misaines
De tout ce qui a fait le charme de leur vie
Et qu'ils emporteront avec eux dans l'oubli
Mais s'il est révolu le temps des Cap-Horniers
Il reste encore chez nous d'la graine d'aventurier

Loguivy-de-la-Mer Loguivy-de-la-Mer
Tu regardes mourir les derniers vrais marins
Loguivy-de-la-Mer au fond de ton vieux port
S'entassent les carcasses des bateaux déjà morts

Je n'ai jamais su dire ce que disent leurs yeux
Perdus dans ces visages burinés par le vent
Ces beaux visages d'hommes ces visages de vieux
Qui savent encore sourire et dire à nos vingt ans
Remettez vos cabans et rompez les amarres
Allez-y de l'avant mais tenez bon la barre

Loguivy-de-la-Mer Loguivy-de-la-Mer
Tu regardes mourir les derniers vrais marins
Loguivy-de-la-Mer au fond de ton vieux port
S'entassent les carcasses des bateaux déjà morts

À l'automne 1965, François Budet écrit et compose la chanson Loguivy-de-la-Mer, après avoir découvert l'été la vie du petit port de Ploubazlanec près de chez lui. Cette oeuvre rencontre le succès, tout d'abord auprès des habitants du port, où circule une cassette enregistrée au magneto, puis auprès du public breton6. Il entame une carrière de chanteur en Bretagne, en parallèle de son métier d'animateur culturel dans tout le département qui lui permit de rencontrer Glenmor, Henri Dès ou Yves Simon et de confirmer sa vocation artistique.

Jacques Higelin - Écoute gratuite et illimitée      JACQUES HIGELIN (1940-2018)

Jacques Higelin est un auteur-compositeur-interprète et comédien né le 18 octobre 1940 à Brou-sur-Chantereine et mort le 6 avril 2018 à Nogent-sur-Marne. Très tôt attiré par le monde du spectacle, il entame une carrière d'acteur puis se lance dans la chanson avec le soutien du producteur Jacques Canetti.

CHAMPAGNE (1979)

La nuit promet d'être belle
Car voici qu'au fond du ciel
Apparaît la lune rousse
Saisi d'une sainte frousse
Tout le commun des mortels
Croit voir le diable à ses trousses
Valets volages et vulgaires
Ouvrez mon sarcophage
Et vous, pages pervers
Courrez au cimetière
Prévenez de ma part
Mes amis nécrophages
Que ce soir, nous sommes attendus dans les marécages
Voici mon message
Cauchemards, fantômes et squelettes
Laissez flotter vos idées noires
Près de la marre aux oubliettes
Tenue de suaire obligatoire

Lutins, lucioles, feux-follets
Elfes, faunes et farfadets
S'effraient de mes grands carnassiers
Une muse un peu dodue
Me dit d'un air entendu
"Vous auriez pu vous raser"
Comme je lui fais remarquer
Deux-trois pendus attablés
Qui sont venus sans cravate
J'vous fais remarquer
Elle me lance un oeil hagard
Et vomit sans crier gare
Quelques vipères écarlates
Vampires éblouis par de lubriques vestales
Égéries insatiables chevauchant des Walkyries
Infernal appétit de frénésie bacchanale
Qui charment nos âmes envahies par la mélancolie

Envois
Satyres joufflus, boucs émissaires
Gargouilles émues, fières gorgones
Laissez ma couronne aux sorcières
Et mes chimères à la licorne

Soudain les arbres frissonnent
Car Lucifer en personne
Fait une courte apparition
L'air tellement accablé
Qu'on lui donnerait volontiers
Le Bon Dieu sans confession
S'il ne laissait, malicieux
Courir le bout de sa queue
Devant ses yeux maléfiques
Et ne se dressait d'un bond
Dans un concert de jurons
Disant d'un ton pathétique
Que les damnés obscènes
Cyniques et corrompus
Fassent griefs de leur peines
À ceux qu'ils ont élus
Car devant tant de problèmes
Et de malentendus
Les dieux et les diables
En sont venus à douter d'eux-mêmes
Quel dédain suprême

Mais, déjà, le ciel blanchit
Esprits, je vous remercie
De m'avoir si bien reçu
Cocher, lugubre et bossu
Déposez-moi au manoir
Et lâchez ce crucifix
Décrochez-moi ces gousses d'ail
Qui déshonorent mon portail
Et me chercher sans retard
L'ami qui soigne et guérit
La folie qui m'accompagne
Et jamais ne m'a trahi
Champagne

TOMBÉ DU CIEL (1988)

Tombé du ciel à travers les nuages
Quel heureux présage pour un aiguilleur du ciel
Tombé du lit fauché en plein rêve
Frappé par le glaive de la sonnerie du réveil
Tombé dans l'oreille d'un sourd
Qui venait de tomber en amour la veille
D'une hôtesse de l'air fidèle
Tombée du haut d'la passerelle
Dans les bras d'un bagagiste un peu volage
Ancien tueur à gages
Comment peut-on tomber plus mal?

Tombé du ciel rebel aux louanges
Chassé par les anges du paradis originel
Tombé d'sommeil, perdu connaissance
Retombé en enfance au pied du grand sapin de Noël
Voilé de mystère sous mon regard ébloui
Par la naissance d'une étoile dans le désert
Tombée comme un météore dans les poches de Balthazar
Gaspard ou Melchior, les trois fameux rois mages

Trafiquants d'import export

Tombés d'en haut comme les petites gouttes d'eau
Que j'entends tomber dehors par la f'nêtre
Quand je m'endors le cœur en fête
Poseur de girouettes
Du haut du clocher, donne à ma voix
La direction par où le vent fredonne ma chanson

Tombé sur un jour de chance
Tombé à la fleur de l'âge dans l'oubli, solo!

C'est fou c'qu'on peut voir tomber
Quand on traîne sur le pavé les yeux en l'air
La semelle battant la poussière
On voit tomber des balcons
Des mégots, des pots d'fleurs
Des chanteurs de charme
Des jeunes filles en larmes
Et des alpinistes amateurs

Tombés d'en haut comme les petites gouttes d'eau
Que j'entends tomber dehors par la f'nêtre
Quand je m'endors le cœur en fête
Poseur de girouettes
Du haut du clocher donne à ma voix
La direction par où le vent fredonne ma chanson

Tombé sur un jour de chance
Tombé par inadvertance amoureux
Tombé à terre pour la fille qu'on aime
Se relever indemne et retomber amoureux
Tombé sur toi, tombé en pâmoison
Avalé la ciguë, goûté le poison qui tue

L'amour

L'amour encore et toujours

AMOR DOLOROSO (2006)

La mort s'en vient
L'amour s'en va
Seul sur les quais
Je broie du noir
Le train repart sans moi
La route est longue
Le temps est lourd
La nuit est blanche encore
Et noir le jour
Je te revois fière et sauvage
Ensorcelée pieds nus dans la poussière
T'embraser comme une flamme affolée par le vent
Et te jeter dans mes bras

L'amour, l'amour, l'amour, l'amour est mort
Amor Doloroso
Je sens encore
Entre mes bras
Chavirer ton corps

Douleur, douleur, douleur, regrets et remords
Amor Doloroso
Si loin de toi, j'ai mal, j'ai froid, j'ai peur
Je n'aime que toi.

Combien de jour
De nuit encore
À délirer sans toi?
La fièvre au corps
La mort dans l'âme
Bien plus de mille et une fois
Je me suis senti mourir dans tes bras
Jusqu'au jour où lassée
Peut-être
Tu m'as quitté sans dire
Un mot,
Sans un regard
Me laissant seul désemparé
Et le c ur lourd à
Attendre ton retour.

Douleur, douleur, douleur, regrets et remords
Amor Doloroso
J'entends encore tout contre moi
Battre ton c ur.

La vie, l'amour, l'oubli, la douleur et la mort
Amor Doloroso
Si loin de toi, j'ai mal, j'ai froid, j'ai peur
Je n'aime que toi.



Who is Liz Brady dating? Liz Brady boyfriend, husband       LIZ BRADY (1940-2019)

Liz Brady ou Liza Brady née le 5 janvier 1940 à Héliopolis dans la banlieue Est du Caire, en Égypte et morte le 28 janvier 2019 à Hollywood en Floride est une chanteuse franco-grecque.


LE PALLADIUM (1966)

Le Palladium
C'est la nouvelle boite
Et tout Paris en parle
Car le jerk
Le shake
Oh, oh, oh, oh Monkiss
Yé yé yé yé Letkiss
C'est au Palladium que l'on peut danser ce qu'on veut
Allez au Palladium, y'a rien de mieux

C'est là-bas que chaque soir, on voit rentrer tous les copains
Pour crier, danser, chahuter, taper des pieds, claquer des mains
Yé Yé Yé Yé Yé
Et quand ils entendent la musique qui commence
Ils ne se font jamais prier pour rentrer dans la danse
Oh yé, yé yé yé
Mais comment vous dire, mais comment vous expliquer
Allez au Palladium et vous verrez

Ecoutez-les, ça chauffe terrible
J'en crois pas mes yeux
C'est vraiment merveilleux

Le jerk
Le shake
Oh, oh, oh, oh, oh Monkiss
Yé yé yé yé Letkiss
C'est au Palladium que l'on peut danser ce qu'on veut
Allez au Palladium, y'a rien de mieux

Yé yé yé yé oh oh
Si vous ne connaissez pas
Le jerk, le shake
C'est au Palladium que l'on peut danser ce qu'on veut
Allez au Palladiium, y'a rien de mieux

Ecoutez-les, ça chauffe terrible


Jean-Jacques Debout a 80 ans, né un 09 mars     JEAN-JACQUES DEBOUT (né en 1940)

Jean-Jacques Debout, né le 9 mars 1940 dans le XIIe arrondissement de Paris, est un auteur-compositeur-interprète. Il est marié depuis le 25 février 1966 à la comédienne et chanteuse Chantal Goya. Ils ont deux enfants, Jean-Paul et Clarisse.


LES BOUTONS DORÉS (1961)

On suit le mur de l'hôpital
On passe le pont sur la rivière
On tourne au coin du vieux cimetière
Pour suivre un peu le vieux canal
Puis vers cinq heures on rentrera
Suivant d'autres murs, d'autres grilles
En passant par l'école des filles
Jusqu'aux murs de l'orphelinat

En casquette à galons dorés
En capote à boutons dorés
Tout au long des jeudis sans fin
Voyez passer les orphelins

C'est pas souvent que j'ai gagné
La médaille de la bonne conduite
J'peux pas manger la soupe gratuite
J'aim'rais mieux dormir dans les prés
J'aurais pas mon certificat
Paraît qu'je suis d'la mauvaise graine
Parc'qu'un jour j'ai écrit "je t'aime"
Sur les murs de l'orphelinat

En casquette à galons dorés
En capote à boutons dorés
Tout au long des jeudis sans fin
Voyez passer les orphelins

La nuit j'm'invente un vrai roman
Que j'ai toujours mon père ma mère
Une vraie maman en robe claire
Et un papa qu'a plein d'argent
Ah! si jamais y z'entendent ça
J'les en supplie, qu'ils viennent tout de suite
Avant que mes ongles s'effritent
Sur les murs de l'orphelinat

En casquette à galons dorés
En capote à boutons dorés
Tout au long des jeudis sans fin
Voyez passer les orphelins

J'suis pas bien gros, j'suis pas malin
J'ai peur de jamais être un homme
De rester toujours le pauv' môme
A qui personne tiendrait la main
Et malgré qu'on soit bon pour moi
Un jour ça pétera dans ma tête
Et pour peu qu'j'ai des allumettes
J'mettrai l'feu à l'orphelinat

En casquette à galons dorés
En capote à boutons dorés
Tout au long des jeudis sans fin
Voyez passer les orphelins
En casquette à galons dorés

En capote à boutons dorés
En galons dorés
En boutons dorés
En galons dorés
En boutons dorés
En galons dorés
En boutons dorés
Oui Monsieur, en boutons dorés

POUR MOI LA VIE VA COMMENCER (1963)

Pour moi la vie va commencer
En revenant dans ce pays
Là où le soleil et le vent
Là où mes amis mes parents
Avaient gardé mon cœur d'enfant

Pour moi la vie va commencer
Et mon passé sort de l'oubli
Foulant le sol de la prairie
Chevauchant avec mes amis
Pour moi la vie va commencer

Pour moi la vie va commencer
Je peux voir descendre la nuit
Sans avoir peur d'être surpris
Tandis qu'au loin comme un troupeau
Passent les ombres des chevaux

Pour moi la vie va commencer
Et sous le ciel de ce pays
Sans jamais connaître l'ennui
Mes années passeront sans bruit
Entre le ciel et mes amis

Pour moi la vie va commencer
Pour moi la vie va commencer
Pour moi la vie va commencer...


Henri Dès — Wikipédia      HENRI DÈS (né en 1940)

Henri Dès, de son vrai nom Henri Destraz, né le 14 décembre 1940 à Renens dans le canton de Vaud, est un auteur-compositeur-interprète suisse principalement connu pour son répertoire pour enfants. 


MAMAN, JE T'AIME (2011)

Paroles & musique : Henri Dès.

J't'ai fait un dessin, un beau dessin°
Maman je t'aime
Plein de petites fleurs et de p'tits cœurs
Maman je t'aime

J'ai fait un mouton tout blanc, tout rond
Maman je t'aime
Avec des p'tits yeux tout ronds, tout bleus
Maman je t'aime

Maman, maman, maman, maman
Y a des papillons tout en couleurs
Maman je t'aime
Y a des papillons sur chaque fleur
Maman je t'aime

J'en ai mis tout plein dans mon dessin
Maman je t'aime
Et en majuscules dans une grosse bulle
Maman je t'aime

Maman, maman, maman, maman
J'ai mis des bisous dans mon dessin
Maman je t'aime
J'en ai mis partout dans mon dessin
Maman je t'aime

J'ai mis tout autour tout mon amour
Maman je t'aime
Un petit ruban, joli ruban
Je t'aime maman

Maman, maman, maman, maman
Un petit ruban, joli ruban
Je t'aime maman


Mort de Frank Alamo : Le chanteur de Ma Biche nous a quittés     FRANK ALAMO (1941-2012)

Frank Alamo, de son vrai nom Jean-François Grandin, né le 12 octobre 1941 et mort le 11 octobre 2012 à Paris, est un chanteur français qui connaît le succès dans les années 1960.


BICHE, OH MA BICHE ! (1965)

Biche, oh ma biche
Lorsque tu soulignes
Au crayon noir tes jolis yeux
Biche, oh ma biche
Moi je m'imagine
Que ce sont deux papillons bleus

Tenant d'une main ta petite glace ronde
Tu plisses ton front enfantin
Et de l'air le plus sérieux du monde
Tu dessines en un tour de main
Un œil de

Biche, oh ma biche
Lorsque tu soulignes
Au crayon noir tes jolis yeux
Biche, oh ma biche
Moi je m'imagine
Que ce sont deux papillons bleus

Tu vois depuis le premier jour qu'on s'aime
Frappé par ton regard ailé
J'ai oublié ton nom de baptême
Tout de suite je t'ai appelé
Ma douce

Biche, oh ma biche
Lorsque tu soulignes
Au crayon noir tes jolis yeux

Biche, oh ma biche
Moi je m'imagine
Que ce sont deux papillons bleus

Je me demande pourquoi tu te maquilles
Si tu veux mon avis à moi
Sans rien tu sais, tu es très, très jolie
Je ne vois vraiment pas pourquoi
Pourquoi

Tu triches, oh ma biche
Je t'en prie de grâce
Laisse tes yeux sans rien autour
Pour moi ma biche
Quoi que tu leur fasses
Tes yeux sont les yeux de l'amour

Tes yeux sont les yeux de l'amour
Tes yeux sont les yeux de l'amour
Tes yeux sont les yeux de l'amour


Michel Mallory | Wiki Michel Sardou | Fandom      MICHEL MALLORY (né en 1941)

Michel Mallory pseudonyme de Jean-Paul Cugurno, né le 25 janvier 1941 à Monticello en Haute-Corse, est un auteur-compositeur-interprète français. Durant les années 1960, il débute dans la chanson et développe un style proche de la musique country.


LE CW-BOY D'AUBERVILLIERS

Paroles & musique : Michel Mallory.


 C'est moi l'cow-boy d'Aubervilliers
 Mais mon chapeau, c'est un béret
 Mon ch'val, c'est un solex
       
 J'aim’rais qu'on m'appelle Tex
 Mais mon vrai nom, ben, c'est René
 C'est moi l'cow-boy d'Aubervilliers
 Même que mes copains d'atelier

Dès que j'ai l'dos tourné
Disent que je suis cinglé
Eux qui ne savent plus rêver

 Y a long-long-long, longtemps
 Que j'attends – oh, oui
 De voir le Texas et le Nevada
 Mais le métro n'va pas jusqu'à là-bas

 I'm the cow-boy from Aubervilliers
 I am très connu Porte Champerret
 Mais j'travaille chez Renault
 C'est un sacré boulot - oui m'sieur
 Pour un cow-boy d'Aubervilliers
 J'suis plus rapide que l'grand Billy

 Que l'grand Billy de Juvisy
 Mais mon grand ennemi
 C'est Jo, Jo de Champigny
 Un jour, ce sera moi ou lui. 

 Y a long-long-long, longtemps
 Que j'attends
 De voir le Texas et le Nevada
 Mais le métro n'va pas jusqu'à là-bas

 Dans mon ranch à Aubervilliers
 Si une fille pouvait m'aimer
 On s'en irait à deux
 Et on serait heureux
 Dans les prairies d'Aubervilliers
 Nous, les cow-boys    d'Aubervilliers


Au cours des années 1970, il chante encore mais de façon plus épisodique, étant plus souvent parolier pour d'autres interprètes et se faisant ainsi connaître du grand public pour ses collaborations avec Sylvie Vartan et Johnny Hallyday.

Michel Fugain | Wiki Michel Sardou | Fandom      MICHEL FUGAIN (né en 1942)

Michel Fugain, né le 12 mai 1942 à Grenoble, est un chanteur et compositeur. 
Fils du médecin et résistant Pierre Fugain, il grandit dans la campagne iséroise avant de faire ses études au lycée Champollion de Grenoble. Passionné par le cinéma de la Nouvelle Vague, il abandonne ses études de médecine pour devenir cinéaste à Paris. À partir de 1963, il devient assistant réalisateur de Jean-Michel Barjol, Guy Blanc, Yves Robert ou encore Jean Delannoy, puis suit des cours d’art dramatique avec Yves Furet. Il rencontre à cette occasion Michel Sardou, pour qui il compose ses premières chansons.


JE N'AURAI PAS LE TEMPS (1967)

Paroles : Pierre Delanoë / Musique : Michel Fugain.

Je n'aurai pas le temps
Pas le temps
Même
En courant
Plus vite que le vent
Plus vite que le temps

Même
En volant
Je n'aurai pas le temps
Pas le temps
De visiter
Toute l'immensité
D'un si grand univers
Même en cent ans
Je n'aurai pas le temps
De tout faire

J'ouvre tout grand mon cœur
J'aime de tous mes yeux
C'est trop peu
Pour tant de cœurs
Et tant de fleurs
Des milliers de jours
C'est bien trop court
C'est bien trop court

Et
Pour aimer
Comme l'on doit aimer
Quand on aime vraiment
Même
En cent ans
Je n'aurai pas le temps
Pas le temps

Je n'aurai pas le temps
Pas le temps


UNE BELLE HISTOIRE (1972)

Paroles : Pierre Delanoë / Musique : Michel Fugain.

C'est un beau roman, c'est une belle histoire
C'est une romance d'aujourd'hui
Il rentrait chez lui, là-haut vers le brouillard
Elle descendait dans le Midi, le Midi
Ils se sont trouvés au bord du chemin
Sur l'autoroute des vacances
C'était sans doute un jour de chance
Ils avaient le ciel à portée de main
Un cadeau de la providence
Alors pourquoi penser au lendemain

Ils se sont cachés dans un grand champ de blé
Se laissant porter par les courants
Se sont racontés leurs vies qui commençaient
Ils n'étaient encore que des enfants, des enfants
Qui s'étaient trouvés au bord du chemin
Sur l'autoroute des vacances
C'était sans doute un jour de chance
Qui cueillirent le ciel au creux de leurs mains
Comme on cueille la providence
Refusant de penser au lendemain

C'est un beau roman, c'est une belle histoire
C'est une romance d'aujourd'hui
Il rentrait chez lui, là-haut vers le brouillard
Elle descendait dans le midi, le midi
Ils se sont quittés au bord du matin
Sur l'autoroute des vacances
C'était fini le jour de chance
Ils reprirent alors chacun leur chemin
Saluèrent la providence en se faisant un signe de la main

Il rentra chez lui, là-haut vers le brouillard
Elle est descendue là-bas dans le Midi
C'est un beau roman, c'est une belle histoire
C'est une romance d'aujourd'hui

LES ACADEINS (1975)

Paroles : / Musique / 

Y a dans le sud de la Louisiane
Et dans un coin du Canada
Des tas de gars, des tas de femmes
Qui chantent dans la même langue que toi


Mais quand ils font de la musique
C'est celle de Rufus Thibodeaux

Ils rêvent encore de l'Amérique
Qu'avait rêvée leur grand-papa
Qui pensait peu, qui pensait pas

Tous les Acadiens, toutes les Acadiennes
Vont chanter, vont danser sur le violon
Sont Américains, elles sont Américaines
La faute à qui donc? La faute à Napoléon

Le coton c'est doux, c'est blanc, c'est chouette
Pour s'mettre de la crème sur les joues
Mais ceux qui en font la cueillette
Finissent la journée sur les genoux
Alors s'en vont faire d'la musique
Comme celle de Rufus Thibodeaux
Pour oublier que l'Amérique
C'est plus celle de leur grand-papa
C'est bien changé depuis c'temps-là

Tous les Acadiens, toutes les Acadiennes
Vont chanter, vont danser sur le violon
Sont Américains, elles sont Américaines
La faute à qui donc? La faute à Napoléon

Quand ils ont bossé six jours de file
Pour une poignée d'dollars dévalués
Ils montent dans la vieille Oldsmobile
Et foncent dans la ville d'à côté
Pour écouter de la musique
Celle du grand Rufus Thibodeaux
Et pour repeupler l'Amérique
À la manière de grand-papa
Y a plus qu'ça qui ne change pas

Tous les Acadiens, toutes les Acadiennes
Vont chanter, vont danser sur le violon
Sont Américains, elles sont Américaines
La faute à qui donc? La faute à Napoléon

Lâche pas la patate!

Tous les Acadiens, toutes les Acadiennes
Vont chanter, vont danser sur le violon
Sont Américains, elles sont Américaines
La faute à qui donc? La faute à Napoléon


FORTERESSE (1992)

L'amour est une forteresse
Dont les murs sont faits de promesses
C'est là que dorment les amants
Cachés de tout, cachés du temps

Et quand leurs lèvres se rejoignent
C'est tout l'univers qui s'éloigne
Autour le silence est parfait
Comme un instant d'éternité

Tourne le, tourne le, tourne le temps
Tout autour des amants

L'amour est une forteresse
Dont les murs sont faits de tendresse
Aussi fins qu'un papier de soie
Mais qui ne se déchirent pas

La peau et la peau qui se touchent
Les mots qui naissent sur la bouche
Disent tout bas comme un secret
Qu'on peut tout prendre et tout donner

Tourne le, tourne le, tourne le temps
Tout autour des amants

L'amour est une forteresse
Qu'il faut réinventer sans cesse
Pour qui oublie de la rêver
Elle disparaît à tout jamais

Si devant vous des amants passent
Quoi qu'ils se disent ou quoi qu'ils fassent
Ne vous posez pas de question
L'amour a toujours ses raisons

Tourne le, tourne le, tourne le temps
Tout autour des amants

Tourne le, tourne le, tourne le temps
Tout autour des amants


Chantal Goya : Toujours Debout! – L'1visible     CHANTAL GOYA (née en 1942)

Chantal de Guerre, dite Chantal Goya, née le 10 juin 1942 à Saïgon (Indochine), est une actrice et chanteuse.


ADIEU LES JOLIS FOULARDS

Adieu mes petits élèves de la Martinique
Je fais la classe aujourd'hui pour la dernière fois
On me renvoie vers la France, adieu la Martinique
Mais tout là-bas je ne vous oublierai pas

Adieu les jolis foulards
Adieu tous les madras
Si ce n'est qu'un au revoir
On se retrouvera
J'emporterai dans mon cœur
Un peu de ce pays
Vous resterez dans nos cœurs
Mademoiselle aussi
Adieu les jolis foulards
Adieu tous les madras
Si ce n'est qu'un au revoir
On se retrouvera
C'est comme ça on n'y peut rien
Il y a dans la vie, toujours
Un jour où l'école est finie

N'oubliez pas votre histoire, votre géographie
Souvenez-vous de l'histoire de Napoléon
Qui épousa Joséphine qui dans ce pays
Récita ses toutes premières leçons

Adieu les jolis foulards
Adieu tous les madras
Si ce n'est qu'un au revoir
On se retrouvera
J'emporterai dans mon cœur
Un peu de ce pays
Vous resterez dans nos cœurs
Mademoiselle aussi
Adieu les jolis foulards
Adieu tous les madras
Si ce n'est qu'un au revoir
On se retrouvera
C'est comme ça on n'y peut rien
Il y a dans la vie, toujours
Un jour où l'école est finie
Adieu la petite école cachée sous les palmiers
Il faut oublier les colles et les punitions
Adieu jolies farandoles que l'on a dansées
Amis chantons notre dernière chanson

Adieu les jolis foulards
Adieu tous les madras
Si ce n'est qu'un au revoir
On se retrouvera
J'emporterai dans mon cœur
Un peu de ce pays
Vous resterez dans nos cœurs
Mademoiselle aussi
Adieu les jolis foulards
Adieu tous les madras
Si ce n'est qu'un au revoir
On se retrouvera
C'est comme ça on n'y peut rien
Il y a dans la vie, toujours
Un jour où l'école est finie

Adieu les jolis foulards
Adieu tous les madras
Si ce n'est qu'un au revoir
On se retrouvera
J'emporterai dans mon cœur
Un peu de ce pays
Vous resterez dans nos cœurs
Mademoiselle aussi
Adieu les jolis foulards
Adieu tous les madras
Si ce n'est qu'un au revoir
On se retrouvera
C'est comme ça on n'y peut rien
Il y a dans la vie, toujours
Un jour où l'école est finie
Au revoir Mademoiselle
Au revoir Mademoiselle
Au revoir Mademoiselle
Au revoir Mademoiselle

Adieu mes enfants !

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Eddy Mitchell - Écoute gratuite et illimitée      EDDY MITCHELL (né en 1942)

Eddy Mitchell, nom de scène de Claude Moine, est un chanteur, parolier et acteur français, né le 3 juillet 1942 dans le 9ᵉ arrondissement de Paris. Chanteur du premier groupe de rock , Les Chaussettes noires, il connaît le succès dès 1961.


DANIELA (1961)

Oh Daniela, la vie n'est qu'un jeu pour toi
Oh Daniela, pourtant ne crois pas
Que tu peux, oh Daniela, jouer avec l'amour
Sans risquer de te brûler un jour

Oh Daniela, tu prends des yeux innocents
Oh Daniela, pour faire un serment
Et tu dis les mots les plus beaux du monde
Sans jamais les penser un instant

Mais si tu n'as pas 20 ans
Tu n'es plus une enfant
Chaque nuit tu attends en rêvant
Un image adorée qui viendra rêver
En posant sur tes lèvres un baiser

Oh Daniela, la vie n'est qu'un jeu pour toi
Oh Daniela, pourtant ne crois pas
Que tu peux, oh Daniela, jouer avec l'amour
Sans risquer de te brûler un jour

Oh Daniela, bientôt tu découvriras
Oh Daniela, celui qui saura
Partager tes jours, tes rêves et tes peines
Pour en faire un univers de joie
Ce jour-là ta vie commencera

Oh Daniela
Oh Daniela

SUR LA ROUTE DE MEMPHIS (1976)

J'écoutais le disc-jockey
Dans la voiture qui me traînait
Sur la route de Memphis
Sur la route de Memphis
Et la radio me vantait
Un truc débile qui m'endormait
Sur la route de Memphis
Sur la route de Memphis

Je viens vers elle
Elle m'attend dans sa robe blanche
L'amour en province ressemble un peu à un dimanche

Sur le siège avant, le chauffeur
Buvait de la bière en regardant l'heure
Sur la route de Memphis
Sur la route de Memphis
À la place du mort, un chien-loup
Me jetait un regard un peu fou
Sur la route de Memphis
Sur la route de Memphis

Je viens vers elle
Mais pas dans une Rolls blanche
Dans un costume un peu élimé aux manches

J'ai le droit de me taire et fumer
En gardant mes menottes aux poignets
Sur la route de Memphis
Sur la route de Memphis
Pour une fois les flics ont gagné
Vers chez toi je ne fais que passer
Sur la route de Memphis
Sur la route de Memphis

Sur la route de Memphis
Sur la route de Memphis
Sur la route de Memphis
Sur la route de Memphis

LA DERNIÈRE SÉANCE (1977)

La lumièr' revient déjà
Et le film est terminé
Je réveille mon voisin
Il dort comme un nouveau-né
Je relèv' mon strapontin
J'ai une envie de bailler
C'était la dernièr' séquence
C'était la dernièr' séance
Et le rideau sur l'écran est tombé

La photo sur le mot fin
Peut fair' sourire ou pleurer
Mais je connais le destin
D'un cinéma de quartier
Il finira en garage
En building supermarché
Il n'a plus aucune chance
C'était sa dernièr' séance
Et le rideau sur l'écran est tombé

Bye bye les héros que j'aimais
L'entracte est terminé
Bye bye rendez-vous à jamais
Mes chocolats glacés, glacés

J'allais rue des Solitaires

À l'école de mon quartier
À 5 heures j'étais sorti
Mon père venait me chercher
On voyait Gary Cooper
Qui défendait l'opprimé
C'était vraiment bien l'enfance
Mais c'est la dernière séquence
Et le rideau sur l'écran est tombé

Bye bye les filles qui tremblaient
Pour les jeunes premiers
Bye bye rendez-vous à jamais
Mes chocolats glacés, glacés

La lumière s'éteint déjà
La salle est vide à pleurer
Mon voisin détend ses bras
Il s'en va boire un café
Un vieux pleure dans un coin
Son cinéma est fermé
C'était la dernièr' séquence
C'était sa dernièr' séance
Et le rideau sur l'écran est tombé

LE CIMETIÈRE DES ÉLÉPHANTS (1982)

C'est pas perdu puisque tu m'aimes
Un peu moins fort, quand meme
J'suis ta solution sans problème
Gadget évident
Mais toi maintenant
Tu veux plus jouer

Y faut m'garder
Et m'emporter
J'suis pas périssable
J'suis bon à consommer
Te presses pas tu as tout l'temps
D'm'emmener au cimetière des éléphants

Y faut m'garder
Et m'emporter

J'prendrai pas trop d'place

Promis, craché, juré
Quand j'serai vieux
J'te f'rai le plan
D'chercher le cimetière des éléphants

Y a des souvenirs quand on les jette
Qui r'viennent sans faute dans les maux d'tete
Faut pas qu'je pleure pour qu'tu m'regrettes
Côté sentiment
J'suis pas pire qu'avant
Solvable à mi-temps
Mais faut m'garder
Et m'emporter

Je sais que j'ai plus l'droit au crédit renouvelé
J'suis dans l'safari partant
Mourir au cimetière des éléphants

RIO GRANDE (1993)

Ça commence comme dans un film noir :
Un jeune couple embarqué dans une sale histoire.
P'tit voleurs fichés et recherchés,
La vie les a changés en marginaux blessés.

En cavale, changeant chaque soir,
D'hôtel, d'identité, Evitant les bars.
Bêtes traqués, une seule lueur d'espoir :
Ça s'ra la fin du blues
Dans l'port de Vera Cruz.

(Refrain:)
Rio, Rio Grande. Dès la frontière passée,
Nous s'rons blanchis, sauvés
Rio, Rio Grande. Le temps va s'arrêter
Pour mieux nous oublier.
On s'promet une vie, sans blues
Tout commence à Vera Cruz

Vrais mensonges, rêveurs éveillés,
Le Mexique est bien loin du supermarché.
Les vigiles nous ont vite repérés :
Ça s'ra toujours le blues
Dans la banlieue d'Mulhouse.

{Refrain...}


Carlos - Babelio      CARLOS (1943-2008)

Carlos, à l'état civil Jean-Chrysostome Dolto, né le 20 février 1943 dans le 5e arrondissement de Paris et mort le 17 janvier 2008 à Clichy, est un chanteur, acteur et fantaisiste. Incarnant la variété populaire, il est un ami proche de Dorothée, Eddie Barclay, Chantal Goya, Sim, Dave, Annie Cordy, Johnny Hallyday, Joe Dassin, Jeane Manson, Coluche et surtout Sylvie Vartan, qui lui permet de faire ses premiers pas sur scène à ses côtés. Doté d'un fort embonpoint et d'un visage naturellement débonnaire et jovial, Carlos adopte rapidement une allure propre (colliers de fleurs, chemises hawaïennes) similaire à celle d'un autre chanteur français, Antoine.


ROSALIE (1978)

Rosalie, Rosalie, pauvre de moi
Tous les jours, tous les jours, je pense à toi
Ca vient d’où, ma doudou, ton grand dédain ?
Je suis seul au dodo, j’ai du chagrin

Rosalie, Rosalie, doudou dodue
Tu me tues, je suis fou, je suis foutu
Je revois ma doudou, je me souviens
Qu’elle dansait, qu’elle dansait, qu’elle dansait bien

Qu’elle dansait, qu’elle dansait, qu’elle dansait bien
Qu’elle chantait, qu’elle chantait, qu’elle chantait bien
Qu’elle m’aimait, qu’elle m’aimait, qu’elle m’aimait bien
Qu’elle mentait, qu’elle mentait, qu’elle mentait bien

Rosalie, Rosalie, oh
Rosalie, Rosalie, ah

Rosalie, Rosalie, ma rose à moi
C’est comme une maladie qui n’guérit pas
J’ai le pouls, ma doudou, qui bat trop fort
Donne-moi rendez-vous ou je suis mort

Rosalie, Rosalie, dans quel état
Tu m’as mis cet été, dans quel émoi
J’adorais ma doudou, je me souviens
Qu’elle dansait, qu’elle dansait, qu’elle dansait bien

Qu’elle dansait, qu’elle dansait, qu’elle dansait bien
Qu’elle chantait, qu’elle chantait, qu’elle chantait bien
Qu’elle m’aimait, qu’elle m’aimait, qu’elle m’aimait bien
Qu’elle mentait, qu’elle mentait, qu’elle mentait bien

Rosalie, Rosalie, oh
Rosalie, Rosalie, ah (ter)

Mais qu’est-c’que t’as doudou, dis donc
Doudou amadoue toi donc
Dédé au dodo, c’est bidon
Moi doudou, j’ai tous les dons

Rosalie, Rosalie, oh…
Rosalie, Rosalie, ah…

J'SUIS UN RIGOLO (1981)

J'suis juste un rigolo (rigolo)
Qu'aime pas les trémolos (rigolo)
Qui préfère le rire aux larmes (rigolo...)
Juste un fou du roi (rigolo)
Et le roi c'est toi (rigolo)
Toi (rigolo)
Messieurs dames (rigolo...)
J'pourrais te chanter
Qu'une fille m'a quitté
Ohahmmmmadabam
Et que mon p'tit coeur il saigne
Mais bye bye les sanglots
Je suis juste un rigolo
Sèche tes yeux, ça baigne

J'suis juste un rigolo (rigolo)
J'en fais des kilos (rigolo)
Pour être fidèle à  moi-même (rigolo...)
Un mauvais jeu de mots (rigolo)
C'est peut-être idiot (rigolo)
Hiiiiiiiiii mais moi j'aime (rigolo...)
J'ai croisé ce matin
Le Penseur de Rodin
Ohahmmmmadabam
J'crois qu'il a la grosse tête
Je vous r'file un filon
Moi j'suis juste un rigolo
Tu souris
C'est chouette
Danse !

Aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaah
Qu'c'est beau, c'est bon dis
Ça c'est vrai

C'est beau dis de s'éclater
C'est bon dis d'oublier
Aaaaaaaaaaaaaaaaah
Qu'c'est gai le boogie

Le boogie
Gai le boogie
C'est un pas sympa
J'danse comme papa
Qui n'arrête pas, non

Tout le monde danse
J'ai dit tout le monde
À la bonne heure
On est beau danseur
On est bon danseur
Allez les enfants
Pa padap pada pr'da

Aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaah
Qu'c'est beau, c'est bon dis
Ça c'est vrai
C'est beau dis de s'éclater
C'est bon dis d'oublier

[solo de saxo]

Aaaaahaah

Hrrrrhhh

Bweeerh

At'i

Aaaaaaaaaaaaaah eh
Ah !

Eeeeeeeeeeheh

Eeeeeeeeeh

Eeeh

Eeeeeeeeh

Ouebedibap ah ouebedibap ah ouebedibap ah ouebedaboup

Aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaah
Qu'c'est beau, c'est bon dis
Ça c'est vrai
C'est beau dis de s'éclater
C'est bon dis d'oublier

Aaaaaaaaaaaaaaaaah
Qu'c'est gai le boogie
Le boogie
Gai le boogie
C'est un pas sympa
J'danse comme papa
Qui n'arrête pas, non

Et tout le monde danse
J'ai dit tout le monde
À la bonne heure
On est beau danseur
Rigolo rigolo rigolo
Marrant
Tordant
Poilant
Croulant
Drôle
Gai
Jeune
Fripon
Mutin
Cotillon
Serpentin
C'est bon dis (c'est bon dis)
C'est bon dis (c'est bon dis)
C'est gai dis (c'est gai dis)
C'est l'boogie (le boogie)
Eh madame (madame)
Allez madame (Allez madame)
Bouge ta croupe (bouge ta croupe)
Allez allez (allez allez)
Plus vite, plus vite (pluu vite plus vite)
C'est le boogie fou (c'est le boogie fou)
Non, non (non, non, non)
C'est bon dis (c'est bon dis)
Eh madame (eh madame)
C'est bon dis (c'est bon dis)
Ça bouge dis (ça bouge dis)
C'est le boogie (c'est le boogie)
C'est fou dis (c'est fou dis)
C'est fou le boogie woogie
Padapadap apdapadap




Famille Smet — Wikipédia      JOHNNY HALLYDAY (1943-2017)

Johnny Hallyday, nom de scène de Jean-Philippe Smet, né le 15 juin 1943 dans le 9e arrondissement de Paris et mort le 5 décembre 2017 à Marnes-la-Coquette (Hauts-de-Seine), est un chanteur, compositeur et acteur. Durant ses 57 ans de carrière, il s'impose comme l'un des plus célèbres chanteurs francophones et l'une des personnalités les plus présentes dans le paysage médiatique français.
S'il n'est pas le premier à chanter du rock en France, il est, à partir de 1960, le premier à populariser le rock 'n' roll dans l'Hexagone. Les différents courants musicaux pratiqués au cours de sa carrière – le rock 'n' roll, le rhythm and blues, la soul, le rock psychédélique, le soft rock ou encore le pop rock – puisent tous leurs origines dans le blues et bien qu'il interprète de nombreuses ballades sentimentales et aussi des airs country, le rock reste sa principale référence.


RETIENS LA NUIT (1961)

Retiens la nuit
Pour nous deux jusqu'à la fin du monde
Retiens la nuit
Pour nos cœurs, dans sa course vagabonde

Serre-moi fort
Contre ton corps
Il faut qu'à l'heure des folies
Le grand amour
Raye le jour
Et nous fasse oublier la vie

Retiens la nuit
Avec toi elle paraît si belle
Retiens la nuit
Mon amour qu'elle devienne éternelle

Pour le bonheur
De nos deux cœurs
Arrête le temps et les heures
Je t'en supplie
À l'infini
Retiens la nuit

Ne me demande pas d'où me vient ma tristesse
Ne me demande rien tu ne comprendrais pas
En découvrant l'amour je frôle la détresse
En croyant au bonheur la peur entre en mes joies

Retiens la nuit
Pour nous deux jusqu'à la fin du monde
Retiens la nuit
Pour nos cœurs, dans sa course vagabonde

Serre-moi fort
Contre ton corps
Il faut qu'à l'heure des folies
Le grand amour
Raye le jour
Et nous fasse oublier la vie

Retiens la nuit
Avec toi elle paraît si belle
Retiens la nuit
Mon amour qu'elle devienne éternelle

Pour le bonheur
De nos deux cœurs
Arrête le temps et les heures
Je t'en supplie
À l'infini
Retiens la nuit

Oh, je t'en supplie
À l'infini
Retiens la nuit

QUE JE T'AIME (1969)

Quand tes cheveux s'étalent
Comme un soleil d'été
Et que ton oreiller
Ressemble aux champs de blé

Quand l'ombre et la lumière
Dessinent sur ton corps
Des montagnes, des forêts
Et des îles aux trésors

Que je t'aime, que je t'aime, que je t'aime
Que je t'aime, que je t'aime, que je t'aime

Quand ta bouche se fait douce
Quand ton corps se fait dur
Quand le ciel dans tes yeux
D'un seul coup n'est plus pur

Quand tes mains voudraient bien
Quand tes doigts n'osent pas
Quand ta pudeur dit non
D'une toute petite voix

Que je t'aime, que je t'aime, que je t'aime
Que je t'aime, que je t'aime, que je t'aime

Quand tu ne te sens plus chatte
Et que tu deviens chienne
Et qu'à l'appel du loup
Tu brises enfin tes chaînes

Quand ton premier soupir
Se finit dans un cri
Quand c'est moi qui dis non
Quand c'est toi qui dis oui

Que je t'aime, que je t'aime, que je t'aime
Que je t'aime, que je t'aime, que je t'aime

Quand mon corps sur ton corps
Lourd comme un cheval mort
Ne sait pas, ne sait plus
S'il existe encore

Quand on a fait l'amour
Comme d'autres font la guerre
Quand c'est moi le soldat
Qui meurt et qui la perd

Que je t'aime, que je t'aime, que je t'aime
Que je t'aime, que je t'aime, que je t'aime

Que je t'aime
Que je t'aime

TOUTE LA MUSIQUE QUE J'AIME (1973)

Toute la musique que j'aime
Elle vient de làElle vient du blues
Les mots ne sont jamais les mêmes
Pour exprimer ce qu'est le bues
J'y mets mes joies, j'y mets mes peines
Et tout ça, ça devient le blues
Je le chante autant que je l'aime
Et je le chanterai toujours
Il y a longtemps sur des guitares
Des mains noires lui donnaient le jour
Pour chanter les peines et les espoirs
Pour chanter Dieu et puis l'amour
La musique vivra
Tant que vivra le blues
Le blues, ça veut dire que je t'aime
Et que j'ai mal à en crever
Je pleure mais je chante quand même
C'est ma prière pour te garder
Toute la musique que j'aime
Elle vient de làElle vient du blues
Les mots ne sont jamais les mêmes
Pour exprimer ce qu'est le bues
J'y mets mes joies, j'y mets mes peines
Et tout ça, ça devient le blues
Je le chante autant que je l'aime
Et je le chanterai toujours
Il y a longtemps sur des guitares
Des mains noires lui donnaient le jour
Pour chanter les peines et les espoirs
Pour chanter Dieu et puis l'amour
Le blues, ça veut dire que je t'aime
Et que j'ai mal à en crever
Je pleure mais je chante quand même
C'est ma prière pour te garder
Toute la musique que j'aime
Elle vient de là lle vient du blues
Les mots ne sont jamais les mêmes
Pour exprimer ce qu'est le bues

REQUIEM POUR UN FOU (1976)

Je vous préviens n'approchez pas
Que vous soyez flics ou badauds
Je tue celui qui fait un pas
Non, je ne ferai pas de cadeau
Éteignez tous ces projecteurs
Et baissez vos fusils braqués
Non, je ne vais pas m'envoler sans elle

Dites au curé, dites au pasteur
Qu'ailleurs ils aillent se faire pendre
Le diable est passé de bonne heure
Et mon âme n'est plus à vendre
Si vous me laissez cette nuit
À l'aube je vous donnerai ma vie
À quoi me servirait ma vie sans elle

Je n'étais qu'un fou mais par amour
Elle a fait de moi un fou, un fou d'amour
Mon ciel c'était ses yeux, sa bouche
Ma vie c'était son corps, son cœur

Je l'aimais tant que pour la garder je l'ai tuée
Pour qu'un grand amour vive toujours
Il faut qu'il meurt, qu'il meurt d'amour

Le jour se lève, la nuit pâlit

Les chasseurs et les chiens ont faim
C'est l'heure de sonner l'hallali
La bête doit mourir ce matin

Je vais ouvrir grand les volets
Crevez-moi le cœur, je suis prêt
Je veux m'endormir pour toujours près d'elle

Je n'étais qu'un fou mais par amour
Elle a fait de moi un fou, un fou d'amour
Mon ciel c'était ses yeux, sa bouche
Ma vie c'était son corps, son cœur
Je l'aimais tant que pour la garder je l'ai tuée
Je ne suis qu'un fou
Un fou d'amour, un pauvre fou
Qui meurt

Qui meurt d'amour

QUELQUE CHOSE DE TENESSEE (1985)

On a tous quelque chose en nous de Tennessee
Cette volonté de prolonger la nuit
Ce désir fou de vivre une autre vie
Ce rêve en nous avec ses mots à lui

Quelque chose de Tennessee
Cette force qui nous pousse vers l'infini
Y'a peu d'amour avec tellement d'envie
Si peu d'amour avec tellement de bruit
Quelque chose en nous de Tennessee

Ainsi vivait Tennessee
Le cœur en fièvre et le corps démoli
Avec cette formidable envie de vie
Ce rêve en nous c'était son cri à lui
Quelque chose de Tennessee

Comme une étoile qui s'éteint dans la nuit
À l'heure où d'autres s'aiment à la folie
Sans un éclat de voix et sans un bruit
Sans un seul amour, sans un seul ami
Ainsi disparut Tennessee

À certaines heures de la nuit
Quand le cœur de la ville s'est endormi
Il flotte un sentiment comme une envie
Ce rêve en nous, avec ses mots à lui
Quelque chose de Tennessee

Quelque chose de Tennessee
Y'a quelque chose en nous de Tennessee

Y'a quelque chose en nous de Tennessee
Oh quelque chose de Tennessee

Oh quelque chose de Tennessee
Quelque chose de Tennessee

JE TE PROMETS (1986)

Je te promets le sel au baiser de ma bouche
Je te promets le miel à ma main qui te touche
Je te promets le ciel au dessus de ta couche
Des fleurs et des dentelles pour que tes nuits soient douces

Je te promets la clé des secrets de mon âme
Je te promets la vie de mes rires à mes larmes
Je te promets le feu à la place des armes
Plus jamais des adieux rien que des au revoir

J'y crois comme à la terre, j'y crois comme au soleil
J'y crois comme un enfant, comme on peut croire au ciel
J'y crois comme à ta peau, à tes bras qui me serrent
J'te promets une histoire différente des autres
J'ai tant besoin d'y croire encore

Je te promets des jours tout bleus comme tes veines
Je te promets des nuits rouges comme tes rêves
Des heures incandescentes et des minutes blanches
Des secondes insouciantes au rythme de tes hanches

Je te promets mes bras pour porter tes angoisses
Je te promets mes mains pour que tu les embrasses
Je te promets mes yeux si tu ne peux plus voir
J'te promets d'être heureux si tu n'as plus d'espoir

J'y crois comme à la terre, j'y crois comme au soleil
J'y crois comme un enfant, comme on peut croire au ciel
J'y crois comme à ta peau, à tes bras qui me serrent
J'te promets une histoire différente des autres
Si tu m'aides à y croire encore

Et même si c'est pas vrai, si on te l'a trop fait
Si les mots sont usés, comme écrits à la craie
On fait bien des grands feu en frottant des cailloux
Peut-être avec le temps à la force d'y croire
On peut juste essayer pour voir

Et même si c'est pas vrai, même si je mens
Si les mots sont usés, légers comme du vent
Et même si notre histoire se termine au matin
J'te promets un moment de fièvre et de douceur
Pas toute la nuit mais quelques heures, hm

Je te promets le sel au baiser de ma bouche
Je te promets le miel à ma main qui te touche
Je te promets le ciel au dessus de ta couche
Des fleurs et des dentelles pour que tes nuits soient douces, hm

ALLUMER LE FEU (1998)

Tourner le temps à l'orage
Revenir à l'état sauvage
Forcer les portes, les barrages
Sortir le loup de sa cage
Sentir le vent qui se déchaîne
Battre le sang dans nos veines
Monter le son des guitares
Et le bruit des motos qui démarrent

Il suffira d'une étincelle
D'un rien, d'un geste
Il suffira d'une étincelle
Et d'un mot d'amour
Pour
Allumer le feu
Allumer le feu
Et faire danser les diables et les dieux
Allumer le feu
Allumer le feu
Et voir grandir la flamme dans vos yeux

Allumer le feu

Laisser derrière toutes nos peines
Nos haches de guerre, nos problèmes

Se libérer de nos chaînes
Lâcher le lion dans l'arène
Je veux la foudre et l'éclair
L'odeur de poudre, le tonnerre

Je veux la fête et les rires
Je veux la foule en délire

Il suffira d'une étincelle
D'un rien, d'un contact
Il suffira d'une étincelle
D'un peu de jour
Pour
Allumer le feu
Allumer le feu
Et faire danser les diables et les dieux
Allumer le feu

Allumer le feu
Et voir grandir la flamme dans vos yeux
Allumer le feu

Il suffira d'une étincelle
D'un rien, d'un geste
Il suffira d'une étincelle
D'un mot d'amour pour
Allumer le feu
Allumer le feu
Et faire danser les diables et les dieux
Allumer le feu
Allumer le feu
Et voir grandir la flamme dans vos yeux
Oh, allumer le feu
Allumer le feu
Et faire danser, les diables et les dieux
Allumer le feu (allumer le feu)
Allumer le feu (allumer le feu)


Extrait de « Johnny Hallyday - Stade de France 98 – 20ème anniversaire » avec le concert inédit du 11/09/98.


Le Télégramme - Anne Vanderlove. Une rose à son nom     ANNE VANDERLOVE (1943-2019)

Anne Vanderlove, nom de scène d'Anna Van der Leeuw, est une auteure-compositrice-interprète française d'origine néerlandaise, née le 11 décembre 1943 à La Haye et morte le 30 juin 2019 dans le Finistère. Elle était surnommée « la Joan Baez française ».


BALLADE EN NOVEMBRE (1967)

Qu'on me laisse à mes souvenirs
Qu'on me laisse à mes amours mortes
Il est temps de fermer la porte
Il se fait temps d'aller dormir
Je n'étais pas toujours bien mise
J'avais les cheveux dans les yeux
Mais c'est ainsi qu'il m'avait prise
Je crois bien qu'il m'aimait un peu

Il pleut
Sur le jardin, sur le rivage
Et si j'ai de l'eau dans les yeux
C'est qu'il me pleut
Sur le visage

Le vent du Nord qui s'amoncelle
S'amuse seul dans mes cheveux
Je n'étais pas toujours bien belle
Mais je crois qu'il m'aimait un peu
Ma robe a toujours ses reprises
Et j'ai toujours les cheveux fous
Mais c'est ainsi qu'il m'avait prise
Je crois que je l'aimais beaucoup

Il pleut
Sur le jardin, sur le rivage
Et si j'ai de l'eau dans les yeux
C'est qu'il me pleut
Sur le visage

Si j'ai fondu tant de chandelles
Depuis le temps qu'on ne s'est vus
Et si je lui reste fidèle
À quoi me sert tant de vertu?
Qu'on me laisse à mes amours mortes
Qu'on me laisse à mes souvenirs
Mais avant de fermer la porte
Qu'on me laisse le temps d'en rire
Le temps d'essayer d'en sourire

Il pleut
Sur le jardin, sur le rivage
Et si j'ai de l'eau dans les yeux
C'est qu'il me pleut
Sur le visage


Salvatore Adamo, frappé par le deuil | Music Covers & Creations      SALVATORE ADAMO (né en 1943)

Salvatore Adamo, né le 1er novembre 1943 à Comiso en Sicile (Italie), est un chanteur et auteur-compositeur italo-belge. Il acquiert la nationalité belge lors de sa naturalisation au début de l'année 2019.


MES MAINS SUR TES HANCHES (1965)

Sois pas fâchée si je te chante
Les souvenirs de mes quinze ans
Ne boude pas si tu es absente
De mes rêveries d'adolescent

Ces amourettes insignifiantes
Ont préparé un grand amour
Et c'est pourquoi je te les chante
Et les présente tour à tour
Oui c'est pourquoi je te les chante
Et les présente tour à tour

Mais laisse mes mains sur tes hanches
Ne fais pas ces yeux furibonds
Oui tu l'auras ta revanche
Tu seras ma dernière chanson

Dans chaque fille que j'ai connue
C'est un peu toi que je cherchais
Quand dans mes bras je t'ai tenue
Moi je tremblais je comprenais

Que tu es sortie d'une fable
Pour venir habiter mon rêve
Et ce serait bien regrettable
Que notre amour ainsi s'achève
Oui ce serait bien regrettable
Que notre amour ainsi s'achève

Mais laisse mes mains sur tes hanches
Ne fais pas ces yeux furibonds
Oui tu l'auras ta revanche
Tu seras ma dernière chanson

Mais laisse mes mains sur tes hanches
Ne fais pas ces yeux furibonds
Oui tu l'auras ta revanche
Tu seras ma dernière chanson

La la la la la la la...

INCH ALLAH (1966)

J'ai vu l'orient dans son écrin
Avec la lune pour bannière
Et je comptais en un quatrain
Chanter au monde sa lumière

Mais quand j'ai vu Jérusalem
Coquelicot sur un rocher
J'ai entendu un requiem
Quand sur lui je me suis penché

Ne vois-tu pas humble chapelle
Toi qui murmures paix sur la terre
Que les oiseaux cachent de leurs ailes
Ces lettres de feu danger, frontière

Le chemin mène à la fontaine
Tu voudrais bien remplir ton seau
Arrête-toi Marie-Madeleine
Pour eux ton corps ne vaut pas l'eau

Inch'Allah
Inch'Allah
Inch'Allah
Inch'Allah

Et l'olivier pleure son ombre
Sa tendre épouse, son amie
Qui repose sous les décombres
Prisonnières en terre ennemie

Sur une épine de barbelés
Le papillon guette la rose
Les gens sont si écervelés
Qu'ils me répudieront si j'ose

Dieu de l'enfer ou Dieu du ciel

Toi qui te trouves où bon te semble
En Palestine, en Israël
Il y a des enfants qui tremblent

Inch'Allah
Inch'Allah
Inch'Allah
Inch'Allah

Et le temps passe et rien ne change
Toujours la mort, toujours l'horreur
Toujours ceux que la paix dérangent
Qui veillent à ce que le monde est peur

Mais oui j'ai vu Jérusalem
Coquelicot sur un rocher
J'entends toujours ce requiem
Lorsque sur lui je suis penché

Requiem pour toutes les âmes
De ces enfants, ces femmes, ces hommes
Tombés des deux cotés du drame
Assez de sang, Salam, Shalom

Inch'Allah
Inch'Allah
Inch'Allah
Inch'Allah

TOMBE LA NEIGE (1967)

Tombe la neige
Tu ne viendras pas ce soir
Tombe la neige
Et mon cœur s'habille de noir
Ce soyeux cortège
Tout en larmes blanches
L'oiseau sur la branche
Pleure le sortilège

Tu ne viendras pas ce soir
Me crie mon désespoir
Mais tombe la neige
Impassible manège

Tombe la neige
Tu ne viendras pas ce soir
Tombe la neige
Tout est blanc de désespoir
Triste certitude
Le froid et l'absence
Cet odieux silence
Blanche solitude

Tu ne viendras pas ce soir
Me crie mon désespoir
Mais tombe la neige
Impassible manège

Mais tombe la neige
Impassible manège


Georges Chelon - Ville de Ploemeur       GEORGES CHELON (né en 1943)

Georges Chelon,  chanteur, auteur-compositeur-interprète, né à Marseille le 4 janvier 1943. apparaît dans le paysage de la chanson française en 1965, en pleine vague yéyé, avec des chansons à texte, après avoir entamé ses études à l'Institut d'études politiques de Grenoble (Sciences Po Grenoble). Il est remarqué par Pathé-Marconi lors d'un concours de chant radiodiffusé, ce qui lui permet d'enregistrer son premier 45 tours. Il réalise les premières parties d'artistes tels qu'Alain Barrière ou Salvatore Adamo, et se produit à Bobino en 1967. Dans les années 70, il adapte en français des chansons de Leonard Cohen.


PÈRE PRODIGUE (1965)

Ah ! te voilà, toi
J'peux pas bien dire que je te reconnaisse
J'étais vraiment à fleur d'jeunesse
Quand tu nous as laissés tomber
Mais pour le peu que j'me rappelle
De la tête que tu avais
Ça t'aurait plutôt profité
Ce p'tit séjour à l'étranger

Mais j'ai changé moi
Sûr tu dois m'trouver bien grandi
J't'ai pas donné beaucoup de soucis
Mais cependant faudrait pas croire
Que j'ai pu pousser sans histoires

Ah ! te voilà toi
Serait bien temps que tu reviennes

Serait bien temps que tu t'souviennes
De ceux qu't'as laissés derrière toi
D'celle qui fit feu d'toute sa tendresse
Qui eut toujours d'l'amour de reste
Afin qu'ton retour de passion
Ne tombe aussi sur notre front
Mais j'peux bien l'dire, va
Toi qui ne m'as même pas donné
Juste c'qu'il faut d'temps pour t'aimer
Parfois j'ai eu besoin de toi
Une mère c'est trop doux quelquefois

Ah ! te voilà toi
Mais n'te prends pas pour le père prodigue
Pour ton retour la table est vide
On n'a pas tué le veau gras
Ce serait beaucoup trop facile
De revenir d'un pas tranquille

Dans ce qui n'est plus un chez-toi
Tu peux regarder, va
Tu n'verras rien qui t'appartienne
Pas un objet qui te retienne
On t'a effacé de nos joies
Comme toi tu nous effaças
Tu peux fouiller
Tu n'trouvera rien qui t'appartienne
Pas un objet qui te retienne
Ni ne te retiennent nos bras
Ta place n'est pas sous notre toit
Ta place n'est plus sous notre toit


Thomas Dutronc, "sans cesse asphyxié" par son père quand il était petit -  Purepeople       JACQUES DUTRONC (né en 1943)

Jacques Dutronc, né le 28 avril 1943 à Paris, est un chanteur, auteur-compositeur et acteur. 
Comme chanteur, c'est sa collaboration avec le parolier Jacques Lanzmann qui en fera une des célébrités notables de l'époque yéyé avec les tubes Et moi, et moi, et moi, Mini, mini, mini, Les Play-Boys, Les Cactus, J'aime les filles, Il est cinq heures, Paris s'éveille, L'Hôtesse de l'Air, L'Opportuniste et Le Petit Jardin, notamment.
En 1973, Jacques Dutronc entame une carrière d'acteur au cinéma, avec Antoine et Sébastien de Jean-Marie Périer. Il tourne par la suite pour Claude Lelouch, Andrzej Żuławski, Jean-Luc Godard, Jean-Pierre Mocky, Claude Chabrol, etc.
En 1992, il obtient le César du meilleur acteur pour Van Gogh de Maurice Pialat. Un César d'honneur lui est remis en 2005 pour l'ensemble de cette carrière.


ET MOI ET MOI ET MOI (1966)

Sept cent millions de chinois
Et moi, et moi, et moi
Avec ma vie, mon petit chez-moi
Mon mal de tête, mon point au foie
J'y pense et puis j'oublie
C'est la vie, c'est la vie

Quatre-vingt millions d'Indonésiens
Et moi, et moi, et moi
Avec ma voiture et mon chien
Son Canigou quand il aboie
J'y pense et puis j'oublie
C'est la vie, c'est la vie

Trois ou quatre cent millions de noirs
Et moi, et moi, et moi
Qui vais au brunissoir
Au sauna pour perdre du poids
J'y pense et puis j'oublie
C'est la vie, c'est la vie

Trois cent millions de soviétiques
Et moi, et moi, et moi
Avec mes manies et mes tics
Dans mon p'tit lit en plume d'oie
J'y pense et puis j'oublie
C'est la vie, c'est la vie

Cinquante millions de gens imparfaits
Et moi, et moi, et moi
Qui regarde Catherine Langeais
A la télévision chez moi
J'y pense et puis j'oublie
C'est la vie, c'est la vie

Neuf cent millions de crève-la-faim
Et moi, et moi, et moi
Avec mon régime végétarien
Et tout le wisky que je m'envoie
J'y pense et puis j'oublie
C'est la vie, c'est la vie

Cinq cent millions de Sud-Américains
Et moi, et moi, et moi
Je suis tout nu dans mon bain
Avec une fille qui me nettoie
J'y pense et puis j'oublie
C'est la vie, c'est la vie

Cinquante millions de vietnamiens
Et moi, et moi, et moi
Le dimanche à la chasse aux lapins
Avec mon fusil, je suis le roi
J'y pense et puis j'oublie
C'est la vie, c'est la vie

Cinq cent milliards de petits martiens
Et moi, et moi, et moi
Comme un con de parisien
J'attends mon chèque de fin de mois
J'y pense et puis j'oublie
C'est la vie, c'est la vie

LES PLAYBOYS (1966)

Il y a les playboys de profession
Habillés par Cardin et chaussés par Carvil
Qui roul'nt en Ferrari à la plag' comme en ville
Qui vont chez Cartier comme ils vont chez Fauchon

Croyez-vous que je sois jaloux? Pas du tout, pas du tout!
Moi j'ai un piège à fille, un piège tabou
Un joujou extra qui fait crac boum hu
Les fill's en tomb'nt à mes g'noux

J'ai pas peur des petits minets
Qui mangent leur ronron au Drugstore
Ils travaill'nt tout comme les castors
Ni avec leurs mains, ni avec leurs pieds

Croyez-vous que je sois jaloux?
Pas du tout, pas du tout!
Moi j'ai un piège à fille, un piège tabou
Un joujou extra qui fait crac boum hu

Les fill's en tomb'nt à mes g'noux
Je ne crains pas les costauds, les Supermans
Les bébés aux carrur's d'athlètes
Aux yeux d'acier, aux sourir's coquets

En Harley Davidson ils se promènent
Croyez-vous que je sois jaloux?
Pas du tout, pas du tout!
Moi j'ai un piège à fille, un piège tabou

Un joujou extra qui fait crac boum hu
Les fill's en tomb'nt à mes g'noux
Il y a les drogués, les fous du Zen
Ceux qui lis'nt et ceux qui sav'nt parler

Aux mann'quins d'chez Cath'rine Harle
Ceux qui se marient à la Mad'leine
Croyez-vous que je sois jaloux?
Pas du tout, pas du tout!

Moi j'ai un piège à fille, un piège tabou
Un joujou extra qui fait crac boum hu
Les fill's en tomb'nt à mes g'noux

IL EST CINQ HEURES PARIS S EVEILLE 1968

Je suis l'dauphin d'la place Dauphine
Et la place Blanche a mauvaise mine
Les camions sont pleins de lait
Les balayeurs sont pleins d'balais

Il est cinq heures
Paris s'éveille
Paris s'éveille

Les travestis vont se raser
Les stripteaseuses sont rhabillées
Les traversins sont écrasés
Les amoureux sont fatigués

Il est cinq heures
Paris s'éveille
Paris s'éveille

Le café est dans les tasses
Les cafés nettoient leurs glaces
Et sur le boulevard Montparnasse
La gare n'est plus qu'une carcasse
Il est cinq heures

Paris s'éveille
Paris s'éveille

La tour Eiffel a froid aux pieds
L'Arc de Triomphe est ranimé
Et l'Obélisque est bien dressé
Entre la nuit et la journée

Il est cinq heures
Paris s'éveille
Paris s'éveille

Les banlieusards sont dans les gares
A la Villette on tranche le lard
Paris by night, regagne les cars
Les boulangers font des bâtards

Il est cinq heures
Paris s'éveille
Paris s'éveille

Les journaux sont imprimés
Les ouvriers sont déprimés
Les gens se lèvent, ils sont brimés
C'est l'heure où je vais me coucher

Il est cinq heures
Paris se lève
Il est cinq heures
Je n'ai pas sommeil

GENTLEMAN CAMBRIOLEUR (1971)

C'est le plus grand des voleurs
Oui, mais c'est un gentleman
Il s'empare de vos valeurs
Sans vous menacer d'une arme

Quand il détrousse une femme
Il lui fait porter des fleurs
Gentleman cambrioleur
Est un grand seigneur

Il vient chez vous la nuit
Sans déranger votre sommeil
Il décroche sans bruit
Le tableau acheté la veille
Puis avant de partir
Après ses coupables travaux
Il laisse un mot sur le piano

C'est le plus grand des voleurs
Oui, mais c'est un gentleman
Et chaque femme à son heure
Rêve de voir son visage

De l'actrice à la danceuse
À l'épouse la meilleure
Gentleman cambrioleur
A gagné le cœur

C'est le plus grand des voleurs
Oui, mais c'est un gentleman
Il s'empare de vos valeurs
Sans vous menacer d'une arme

Quand il détrousse une femme
Il lui fait porter des fleurs
Gentleman cambrioleur
Est un grand seigneur

Vous pouvez danser

Gentleman cambrioleur
Est un grand seigneur
Gentleman cambrioleur
Est un grand seigneur


En 2014 et 2017, Jacques Dutronc forme avec Eddy Mitchell et Johnny Hallyday le trio Les Vieilles Canailles. Belles retrouvailles de trois copains qui se sont connus dans les années soixante.


Serge Lama (@SergeLama) | Twitter      SERGE LAMA (né en 1943)

Serge Chauvier, dit Serge Lama, né le 11 février 1943 à Bordeaux, est un chanteur et parolier français. Il s'est également essayé comédien, notamment au théâtre dans les années 1990.
Fort de plus de cinquante-cinq années d'une carrière débutée en 1964, il est l'un des chanteurs les plus populaires depuis la fin des années 1960. Serge Lama a publié vingt-trois albums studio et neuf albums live et plusieurs de ses chansons sont devenues des classiques de la chanson française notamment Les Ballons rouges, D'aventures en aventures, Je suis malade, Les P'tites Femmes de Pigalle ou encore Femme, femme, femme.


LES BALLONS ROUGES (1967)

Paroles : Serge Lama / Musique : Yves Gilbert

Je n'ai pas eu de ballon rouge
Quand j'étais gosse dans mon quartier
Dans ces provinces où rien ne bouge
Tous mes ballons étaient crevés
Je n'ai pas eu de vrai vacances
Seul, face à face avec la mer
Quand le coeur rythme la cadence
Des mouettes qui nagent dans l'air

J'ai rien demandé, je n'ai rien eu
J'ai rien donné, j'ai rien reçu

Je n'ai jamais joué aux billes
Quand j'étais gosse dans mon quartier
J'étais cloué dans ma famille
Comme un martyr à son bûcher
Je n'ai pas eu de promenade
Seul, face à face avec le vent
Je lisais le Marquis de Sade
Et j'aimais déjà les divans

J'ai rien demandé, je n'ai rien eu
J'ai rien donné, j'ai rien reçu

Les fées n'étaient pas du voyage
Quand j'étais gosse dans mon quartier
Elles vivaient de leurs avantages
Elles étaient toutes syndiquées
Je n'ai pas vu dans les étoiles
Le carrosse de Cendrillon
La mienne avait une robe sale
Mais elle n'avait pas de chaussons

J'ai rien demandé, je n'ai rien eu
J'ai rien donné, j'ai rien reçu

Pourtant j'avais déjà la chance
Quand j'étais gosse dans mon quartier
De ne pas attacher d'importance
À ce que les autres pensaient
Et je n'ai pas vu dans l'Histoire
Quelque guerrier ou quelque roi
Assoiffé de règne ou de gloire
Qui soit plus orgueilleux que moi

J'ai rien demandé, je n'ai rien eu
Mais j'ai fait ce que j'ai voulu

D'AVENTURE EN AVENTURE (1968)

Bien sûr j'ai d'autres certitudes
J'ai d'autres habitudes
Et d'autres que toi sont venues, des lèvres tendres et les mains nues bien sûr
Bien sûr j'ai murmuré leur nom, j'ai caressé leur front
Et j'ai partagé leurs frissons
Mais d'aventure en aventure
De train en train, de port en port
Jamais encore je te le jure
Je n'ai pu oublier ton corps
Mais d'aventure en aventure
De train en train, de port en port
Je n'ai pu fermer ma blessure
Je t'aime encore

Bien sûr du soir au matin blême, depuis j'ai dit je t'aime
Et d'autres que toi sont venus marquer leurs dents sur ma peau nue, bien sûr
Bien sûr pour trouver le repos j'ai caressé leur peau
Elles m'ont même trouvé beau
Mais d'aventure en aventure
De train en train, de port en port
Jamais encore je te le jure
Je n'ai pu oublier ton corps
Mais d'aventure en aventure
De train en train, de port en port
Je n'ai pu fermer ma blessure
Je t'aime encore

Bien sûr j'ai joué de mes armes, j'ai joué de leurs larmes
Entre le bonsoir et l'adieu, souvent pour rien, souvent par jeu, bien sûr
Bien sûr j'ai redit à mi-voix
Tous les mots que pour toi
J'ai dit pour la première fois
Mais d'aventure en aventure
De train en train, de port en port
Jamais encore je te le jure
Je n'ai pu oublier ton corps
Mais d'aventure en aventure
De train en train, de port en port
Je n'ai pu fermer ma blessure
Je t'aime encore

Mais d'aventure en aventure
De train en train, de port en port
Jamais encore je te le jure
Je n'ai pu oublier ton corps
Mais d'aventure en aventure
De train en train, de port en port
Je n'ai pu fermer ma blessure
Parce que je t'aime
Je t'aime encore
Je t'aime encore
Je t'aime!

JE SUIS MALADE (1973)

Je ne fume plus
Je ne rêve plus
Je n'ai même plus d'histoire
Je suis sale sans toi
Je suis laide sans toi
Comme une orpheline dans un dortoir
Je n'ai plus envie
De vivre ma vie
Ma vie cesse quand tu pars
Je n'ai plus de vie
Et même mon lit
Se transforme en quai de gare
Quand tu t'en vas
Je suis malade
Complètement malade
Comme quand ma mère sortait le soir
Me laissant seul avec mon désespoir
Je suis malade
Complètement malade
J'arrive on ne sait jamais quand
Tu pars on ne sait jamais où
Et ça va faire bientôt deux ans
Que tu t'en fous
Comme à un rocher
Comme à un péché
Je suis accroché à toi
Je suis fatiguée, je suis épuisée
De faire semblant d'être heureuse
Quand ils sont là
Je bois toutes les nuits
Et tous les whiskys
Pour moi ont le même goût
Et tous les bateaux
Portent ton drapeau
Je ne sais plus où aller tu es partout

Je suis malade
Complètement malade
Je verse mon sang dans ton corps
Et je suis comme un oiseau mort
Quand toi tu dors

Je suis malade
Parfaitement malade
Tu m'as privée de tous mes chants
Tu m'as vidée de tous mes mots
Pourtant moi j'avais du talent
Avant ta peau
Cet amour me tue
Si ça continue
Je crèverai seule avec moi
Près de ma radio
Comme un gosse idiot
Écoutant ma propre voix qui chantera

Je suis malade
Complètement malade
Comme quand ma mère sortait le soir
Et qu'elle me laissait seule avec mon désespoir
Je suis malade
C'est ça

Je suis malade
Tu m'as privée de tous mes chants
Tu m'as vidée de tous mes mots
Et j'ai le cœur complètement malade
Cerné de barricades
T'entends
Je suis malade


Georgette Lemaire a 77 ans : la vie et la carrière de la chanteuse française      GEORGETTE LEMAIRE (née en 1943)

Georgette Lemaire est une chanteuse française née à Paris le 15 février 19431. Elle connut le succès dans les années 1960 et 1970 avec des chansons réalistes comme Je ne sais pas et Vous étiez belle, madame.


VOUS ETIEZ BELLE, MADAME (1971)

Vous étiez belle, Madame,
Quand je vous ai vue ce jour-là,
Vous étiez belle, Madame,
Lorsque vous marchiez à son bras,
Vous étiez si bien habillée,
Vous étiez si bien maquillée,
Que je n'ai pas pu m'empêcher
De vous envier

Vous étiez belle, Madame,
Et lui semblait très fier de vous,
Vous étiez belle, Madame,
Et je pensais, je vous l'avoue,
Que je ne pourrais plus jamais
Reprendre l'homme que j'aimais
Parce que la vie de tous les jours,
Ça tue l'amour

Vous étiez belle, Madame,
Quand je vous ai vue ce jour-là,
Vous étiez belle, Madame,
Mais au fond je ne vous en veux pas
Puisqu'il est beau et qu'il vous plaît,
Profitez-en si vous voulez,
Moi je sais bien que vous n'allez
Pas le garder

Elles étaient belles, Madame,
Celles qui l'ont connu avant vous,
Belles comme vous l'êtes, Madame,
Mais croyez-moi, ce n'est pas tout
Moi, j'ai partagé avec lui
Autant de joies que de soucis,
Vous comprendrez peut-être un jour,
C'est ça l'amour

Vous étiez belle, Madame,
Mais quand il se lassera un jour
De cette histoire, Madame,
Alors cette fois, comme toujours,
Il reviendra et je ferai
Semblant de croire en ses regrets,
La vie continuera pour nous
Et voilà tout...


Georgette Lemaire chante "Vous étiez belle madame", accompagnée par l'orchestre de Raymond Lefèvre.

Jean Schultheis | Discography | Discogs      JEAN SCHULTEIS (né en 1943)

Jean Schultheis est un auteur-compositeur-interprète français né le 27 octobre 1943 à Casablanca (Maroc), rendu célèbre grâce à son tube Confidence pour confidence, sorti en 1981.


CONFIDENCES POUR CONFIDENCES (1981)

Je me fous, fous de vous, vous m'aimez
Mais pas moi, moi je vous voulais mais
Confidence pour confidence, c'est moi que j'aime à travers vous

Si vous voulez les caresses restez pas
Pas chez moi, moi j'aime sans sentiment
Confidence pour confidence, c'est moi que j'aime à travers vous

Mais aimez-moi
À genoux
J'en suis fou
Mais de vous à moi je vous avoue que je peux vivre sans vous
Aimez-moi
À genoux
J'en suis fou
Et si ça vous fait peur
Dites-vous que sans moi vous n'êtes rien du tout

Tout pour rien, rien pour vous
Vous m'aimez mais je joue
J'oublie tout
Confidence pour confidence, c'est toujours moi que j'aime à travers vous

Vous pleurez révoltée taisez-vous
Vous m'aimez mais pas moi
Moi je vous veux pour moi et pas pour vous
Vous je m'en fous tant pis pour vous

Aimez-moi à genoux j'en suis fou
Et n'oubliez jamais que je joue
Contre vous, vous pour moi
Sans vous, vous l'avez voulu, tant pis pour vous
Aimez-moi
Mais confidence pour confidence, c'est moi que j'aime à travers vous

Je m'en fous, fous de vous, vous m'aimez
Mais pas moi, moi je vous
Voulais mais confidence pour confidence c'est moi que j'aime à travers vous

Si vous voulez les caresses restez pas
Pas chez moi, moi j'aime sans sentiment
Confidence pour confidence, c'est moi que j'aime à travers vous

Mais je me fous, fous de vous, vous m'aimez
Mais pas moi, moi je vous
Voulais mais confidence pour confidence c'est moi que j'aime à travers vous
Si vous voulez les caresses restez pas
Pas chez moi, moi j'aime sans sentiment
Confidence pour confidence, c'est moi que j'aime à travers vous

Mais je me fous, fous de vous, vous m'aimez
Mais pas moi, moi je vous
Voulais mais confidence pour confidence c'est moi que j'aime à travers vous
Si vous voulez les caresses restez pas
Pas chez moi, moi j'aime sans sentiment
Confidence pour confidence, c'est moi que j'aime à travers vous mais je me fous


Biographie de David Alexandre Winter      DAVID ALEXANDRE WINTER (né en 1943)


Leon Kleerekoper, dit David Alexandre Winter, est un artiste néerlandais1 né en 1943 à Amsterdam. Il est le père de la chanteuse et actrice Ophélie Winter.


OH LADY MARY (19)

Oh Lady Mary, petite fille aux yeux bleus
Oh Lady Mary, tu n'étais pour lui qu'un jeu
Oh Lady Mary, l'aube de chaque nuit
Oh Lady Mary, un nouveau jour vient sans bruit
Petite fille, brise les chanes de l'ennui
Tu es jolie et ta fraîcheur salue la vie
Oh Lady Mary, regarde autour de toi
Oh Lady Mary, tous les trésors que tu as
La mer et le ciel, la vie les a fait pour toi
Oh Lady Mary, tous ces cadeaux sont toi

Oh Lady Mary
La la la la
Oh Lady Mary
La la la la

Petite fille, oublie tes pleurs, aime la vie
Elle est jolie, ouvre tes yeux, ses folies
Oh Lady Mary, donne ton cour au printemps
Oh Lady Mary, joue le jeu de tes vingt ans
Oh Lady Mary, le bonheur est comme un enfant
Oh Lady Mary, il grandit avec le temps
La la la la la

Oh Lady Mary, donne ton cour au printemps
Oh Lady Mary, joue le jeu de tes vingt ans
Oh Lady Mary, le bonheur est comme un enfant
Oh Lady Mary, il grandit avec le temps
La la la la la


En 2010, David Alexandre Winter fait partie de la Tournée Âge tendre et Têtes de bois saison , aux côtés notamment de Michèle Torr, Sheila, Hervé Vilard, Georgette Lemaire et Alain Turban.
En octobre 2020, il chante en duo avec Gilles Dreu le titre "Et finalement" sur l'album Le comptoir des amis.

)


Pierre Bachelet, un manque de dix ans - Gala      PIERRE BACHELET (1944-2005)

Pierre Bachelet, né le 25 mai 1944 à Paris et mort le 15 février 2005 à Suresnes (Hauts-de-Seine), est un auteur-compositeur-interprète.  Il est l'enfant de Maurice Bachelet et Alberte. Sa famille, originaire du Nord, avait été contrainte de partir vivre à Paris. Elle déménage ensuite à Calais, ville natale de son père, puis revient à Paris pendant sa jeunesse[réf. nécessaire]. Il est resté très attaché à Calais, où il aimait se ressourcer. Il évoque le Nord dans plusieurs de ses chansons, comme dans Les Corons, et ses souvenirs de Calais dans Découvrir l'Amérique. Il évoquera également sa mère dans Embrasse-la. Dans sa jeunesse, le jeune Pierre apprend le piano mais sa passion pour Elvis Presley le conduit à la guitare électrique dans son adolescence. Il monte même un groupe avec ses copains : les Volts.


ELLE EST D'AILLEURS (1980)

Elle a de ces lumières au fond des yeux
Qui rendent aveugles ou amoureux
Elle a des gestes de parfum
Qui rendent bête ou rendent chien
Mais si lointaine dans son cœur
Pour moi c'est sûr, elle est d'ailleurs

Elle a de ces manières de ne rien dire
Qui parlent au bout des souvenirs
Cette manière de traverser
Quand elle s'en va chez le boucher
Quand elle arrive à ma hauteur
Pour moi c'est sûr, elle est d'ailleurs

Et moi je suis tombé en esclavage
De ce sourire, de ce visage
Et je lui dis "emmène-moi"
Et moi je suis prêt à tous les sillages
Vers d'autres lieux, d'autres rivages
Mais elle passe et ne répond pas
Les mots pour elle sont sans valeur
Pour moi c'est sûr, elle est d'ailleurs

Elle a ses longues mains de dentellière
À damner l'âme d'un Vermeer
Cette silhouette vénitienne
Quand elle se penche à ses persiennes
Ce geste je le sais par cœur
Pour moi c'est sûr, elle est d'ailleurs

Et moi je suis tombé en esclavage
De ce sourire, de ce visage
Et je lui dis "emmène-moi"
Et moi je suis prêt à tous les sillages
Vers d'autres lieux, d'autres rivages
Mais elle passe et ne répond pas
L'amour pour elle est sans valeur
Pour moi c'est sûr, elle est d'ailleurs

Et moi je suis tombé en esclavage
De ce sourire, de ce visage
Et je lui dis "emmène-moi"
Et moi je suis prêt à tous les sillages
Vers d'autres lieux, d'autres rivages
Mais elle passe et ne répond pas

Et moi je suis tombé en esclavage
De ce sourire, de ce visage
Et je lui dis "emmène-moi"
Et moi je suis prêt à tous les sillages
Vers d'autres lieux, d'autres rivages
Mais elle passe et ne répond pas

LES CORONS (1982)

Au nord, c'étaient les corons
La terre c'était le charbon
Le ciel c'était l'horizon
Les hommes des mineurs de fond

Nos fenêtres donnaient sur des fenêtres semblables
Et la pluie mouillait mon cartable
Mais mon père en rentrant avait les yeux si bleus
Que je croyais voir le ciel bleu
J'apprenais mes leçons, la joue contre son bras
Je crois qu'il était fier de moi
Il était généreux comme ceux du pays
Et je lui dois ce que je suis

Au nord, c'étaient les corons
La terre c'était le charbon
Le ciel c'était l'horizon
Les hommes des mineurs de fond

Et c'était mon enfance, et elle était heureuse
Dans la buée des lessiveuses
Et j'avais des terrils à défaut de montagnes
D'en haut je voyais la campagne
Mon père était "gueule noire" comme l'étaient ses parents
Ma mère avait les cheveux blancs
Ils étaient de la fosse, comme on est d'un pays
Grâce à eux je sais qui je suis

Au nord, c'étaient les corons
La terre c'était le charbon
Le ciel c'était l'horizon
Les hommes des mineurs de fond

Y avait à la mairie le jour de la kermesse
Une photo de Jean Jaurès
Et chaque verre de vin était un diamant rose
Posé sur fond de silicose
Ils parlaient de 36 et des coups de grisou
Des accidents du fond du trou
Ils aimaient leur métier comme on aime un pays
C'est avec eux que j'ai compris

Au nord, c'étaient les corons
La terre c'était le charbon
Le ciel c'était l'horizon
Les hommes des mineurs de fond

Le ciel c'était l'horizon
Les hommes des mineurs de fond

TOMBÉ EN ESCLAVAGE (1980)

Elle a de ces lumières au fond des yeux
Qui rendent aveugles ou amoureux
Elle a des gestes de parfum
Qui rendent bête ou rendent chien

Mais si lointaine dans son cœur
Pour moi c'est sûr, elle est d'ailleurs

Elle a de ces manières de ne rien dire
Qui parlent au bout des souvenirs
Cette manière de traverser
Quand elle s'en va chez le boucher
Quand elle arrive à ma hauteur
Pour moi c'est sûr, elle est d'ailleurs

Et moi je suis tombé en esclavage
De ce sourire, de ce visage
Et je lui dis "emmène-moi"
Et moi je suis prêt à tous les sillages
Vers d'autres lieux, d'autres rivages
Mais elle passe et ne répond pas
Les mots pour elle sont sans valeur
Pour moi c'est sûr, elle est d'ailleurs

Elle a ses longues mains de dentellière
À damner l'âme d'un Vermeer
Cette silhouette vénitienne
Quand elle se penche à ses persiennes
Ce geste je le sais par cœur
Pour moi c'est sûr, elle est d'ailleurs

Et moi je suis tombé en esclavage
De ce sourire, de ce visage
Et je lui dis "emmène-moi"
Et moi je suis prêt à tous les sillages
Vers d'autres lieux, d'autres rivages
Mais elle passe et ne répond pas
L'amour pour elle est sans valeur
Pour moi c'est sûr, elle est d'ailleurs

Et moi je suis tombé en esclavage
De ce sourire, de ce visage
Et je lui dis "emmène-moi"
Et moi je suis prêt à tous les sillages
Vers d'autres lieux, d'autres rivages
Mais elle passe et ne répond pas

Et moi je suis tombé en esclavage
De ce sourire, de ce visage
Et je lui dis "emmène-moi"
Et moi je suis prêt à tous les sillages
Vers d'autres lieux, d'autres rivages
Mais elle passe et ne répond pas

EN L'AN 2001 (1985)

Sur les photographies de ce vieux caillou
Trois milliards de fourmis qui courent après nous
C'est sympa, c'est marrant, mais on sera combien
Quand on aura vingt ans en l'an 2001

On posera nos valises, nos cantines en fer
Sur un bout de banquise, un coin de désert
Et on s'lavera les dents avec des refrains
Quand on aura vingt ans en l'an 2001

Moi j'aurai les cheveux blancs, je serai vieux demain
Quand t'auras tes vingt ans en l'an 2001
Petit bonhomme
Tu viens d'éclore comme un ange humain
Tout petit bout d'homme
Qui tend la main pour faire ses premiers pas
Petit bonhomme
Traverser le salon
C'est un peu comme atteindre l'horizon
Petit bonhomme
Faut jamais baisser les bras

Et on posera nos pelles à l'heure des repas
On chauffera nos gamelles sur des feux de bois
On fera des cerfs-volants pour aller plus loin
Quand on aura vingt ans en l'an 2001

J'aurai bien des tourments, tu n'en sauras rien
Quand t'auras tes vingt ans en l'an 2001
Petit bonhomme
Tu veux tout faire comme t'en as envie
Vivre au maximum
Brûler ta vie sans savoir où tu vas
Petit bonhomme
Partir sans rien savoir
C'est un peu comme marcher dans la nuit noire
Petit bonhomme
Et dire que j'ai fait comme toi

On se fera des igloos, on mangera des phoques
Et on plantera des clous en plein dans le roc
On n'aura plus de gants, on aura nos poings
Quand on aura vingt ans en l'an 2001

Sur les photographies de ce vieux caillou
Trois milliards de fourmis qui courent après nous
C'est sympa, c'est marrant, mais on sera combien
Quand on aura vingt ans en l'an 2001

On posera nos valises, nos cantines en fer
Sur un bout de banquise, un coin de désert
Et on s'lavera les dents avec des refrains
Quand on aura vingt ans en l'an 2001

Et on posera nos pelles à l'heure des repas
On chauffera nos gamelles sur des feux de bois
On fera des cerfs-volants pour aller plus loin
Quand on aura vingt ans



Même si Pierre Bachelet a fondé le groupe Resonance avec Mat Camison en 1973, son plus grand succès a été la bande originale du film Emmanuelle de Just Jaeckin : 1,4 million de 33 tours (albums) et 4 millions de 45 tours (disques avec 2 chansons seulement) sont vendus. Bachelet participe aussi à la musique des films Coup de tête et La Victoire en chantant de Jean-Jacques Annaud, Les bronzés font du ski de Patrice Leconte et Gwendoline de Just Jaeckin. Il a également réalisé la musique du film Histoire d'O en 1975.

Biographie de Antoine      ANTOINE (né en 1944)


Pierre Antoine Muraccioli, dit Antoine, né le 4 juin 1944 à Tamatave (Madagascar), est un auteur-compositeur-interprète et navigateur. La chanson Les Élucubrations d'Antoine le rend célèbre en 1966.


LES ÉLUCUBRATIONS (1966)

Oh, yeah
Ma mère m'a dit "Antoine, fais-toi couper les cheveux"
Je lui ai dit "ma mère, dans 20 ans si tu veux
Je ne les garde pas pour me faire remarquer
Ni parce que j'trouve ça beau mais parce que ça me plaît"

Oh, yeah
L'autre jour, j'écoute la radio en me réveillant, c'était Yvette Horner qui jouait de l'accordéon
Ton accordéon me fatigue Yvette, si tu jouais plutôt de la clarinette

Oh, yeah
Mon meilleur ami, si vous le connaissiez, vous ne pourriez plus vous en séparer
L'autre jour il n'était pas très malin, il a pris un laxatif au lieu de prendre le train

Oh, yeah

Oh, yeah
Avec mon petit cousin qui a dix ans, on regardait gros nounours à la télévision
À nounours il a dit "bonne nuit mon bonhomme", il est parti danser le jerk au Paladium

Oh, yeah
Le juge a dit à Jules "Vous avez tué", "Oui j'ai tué ma femme, pourtant je l'aimais"
Le juge a dit à Jules "Vous aurez 20 ans", Jules a dit "Quand on aime, on a toujours 20 ans"

Oh, yeah
Tout devrait changer tout le temps, le monde serait bien plus amusant
On verrait des avions dans les couloirs du métro et Johnny Hallyday en cage à Médrano

Oh, yeah

Oh, yeah
Si je porte des chemises à fleurs c'est que je suis en avance de 2 ou 3 longueurs
Ce n'est qu'une question de saison, les vôtres n'ont encore que des boutons

Oh, yeah
J'ai reçu une lettre de la Présidence me demandant "Antoine, vous avez du bon sens
Comment faire pour enrichir le pays", "Mettez la pilule en vente dans les Monoprix"

Oh, yeah


https://www.telerama.fr/sites/tr_master/files/styles/simplecrop1000/public/sipa_00850175_000003_0.jpg?itok=F2O8rn5s       ROBERT CHARLEBOIS (né en 1944)


Robert Charlebois, né le 25 juin 1944 à Montréal (Québec), est un auteur-compositeur-interprète, musicien et acteur québécois. Il est considéré comme un géant de la chanson québécoise aux côtés de Félix Leclerc et Gilles Vigneault (avec lesquels il a fait le spectacle J'ai vu le loup, le renard, le lion). Il a aussi eu une influence importante sur d'autres artistes tels que Daniel Boucher. Pendant douze ans, il a été très actif dans le domaine de la bière, notamment des micro brasseries, et fut même vice-président d'Unibroue. Il est récipiendaire de l'Ordre national du Québec et de l'Ordre du Canada.


JE REVIENDRAI A MONTRÉAL (1976)

Je reviendrai à Montréal
Dans un grand Bœing bleu de mer
J'ai besoin de revoir l'hiver
Et ses aurores boréales

J'ai besoin de cette lumière
Descendue droit du Labrador
Et qui fait neiger sur l'hiver
Des roses bleues, des roses d'or

Dans le silence de l'hiver
Je veux revoir ce lac étrange
Entre le crystal et le verre
Où viennent se poser des anges

Je reviendrai à Montréal
Écouter le vent de la mer
Se briser comme un grand cheval
Sur les remparts blancs de l'hiver

Je veux revoir le long désert
Des rues qui n'en finissent pas
Qui vont jusqu'au bout de l'hiver
Sans qu'il y ait trace de pas

J'ai besoin de sentir le froid
Mourir au fond de chaque pierre
Et rejaillir au bord des toits
Comme des glaçons de bonbons clairs

Je reviendrai à Montréal
Dans un grand Bœing bleu de mer
Je reviendrai à Montréal
Me marier avec l'hiver
Me marier avec l'hiver



Au cinéma, Robert Charlebois tient un rôle secondaire dans Entre la mer et l'eau douce en 1967. L'année suivante, il tient un premier rôle dans Jusqu'au cœur. Il signe quelques musiques de film, dont celle du populaire Deux femmes en or, en 1970. En 1975, aux côtés de Terence Hill et Miou-Miou, il est la vedette d'un western-spaghetti produit par Sergio Leone, Un génie, deux associés, une cloche.


PASCAL DANEL (né en 1944)

DIANE DUFRESNE (née en 1944)

FRANCOISE HARDY (née en 1944)

GUY MARDEL (né en 1944)

NICOLETTA (née en 1944)

MICHEL POLNAREFF (né en 1944)

CLAUDE-MICHEL SCHÖNBERG (né en 1944)

YVES SIMON (né en 1944)

ALAIN SOUCHON (né en 1944)

SYLVIE VARTAN (née en 1944)

CHRISTOPHE (1945-2020)

JEAN-PATRICK CAPDEVIELLE (né en 1945)

GERARD LENORMAND (né en 1945)

HERBERT LÉONARD (né en 1945)

GÉRARD MANSET (né en 1945)

GILLES SERVAT (né en 1945)

SHEILA (née en 1945)

JEAN-MICHEL CARADEC (1946-1981)

MICHEL DELPECH (1946-2016)

C.JÉRÔME (1946-2000)

DICK RIVERS (1946-2019)

MARIE-PAULE BELLE (née en 1946)

JANE BIRKIN (née en 1946)

RICHARD COCCIANTE (né en 1946)

BERNARD LAVILLIERS (né en 1946)

MIREILLE MATHIEU (née en 1946)

GUESCH PATTI (née en 1946)

ANNIE PHILIPPE (née en 1946)

WILLIAM SHELLER (né en 1946)

HERVÉ VILARD (né en 1946)

ALAIN BASHUNG (1947-2009)

MICHEL BERGER (1947-1992)

GERARD BLANC (1947-2009)

FRANCE GALL (1947-2018)

LOUIS CAPART (né en 1947)

JULIEN CLERC (né en 1947)

TRI YANN : JEAN-LOUIS JOSSIC (né en 1947) - JEAN CHCOUN (né en 1948) & JEAN-PAUL CORBINEAU (né en 1948)

CHRISTIAN DELAGRANGE (né en 1947)

BILL DERAIME (né en 1947)

MICHEL JONASZ (né en 1947)

RINGO (né en 1947)

MICHEL SARDOU (né en 1947)

STONE (née en 1947) & ÉRIC CHARDEN (1942-2012)

MICHÈLE TORR (née en 1947)

CLAUDE BESSON (1948-2019)

PHILIPPE CHATEL (né en 1948)

LOUIS CHEDID (né en 1948)

DANIEL GUICHARD (né en 1948)

JACQUELINE TAÏEB (née en 1948)

LAURENT VOULZY (né en 1948)

ARNO (né en 1949)

ALAIN CHAMFORT (né en 1949)

YVES DUTEIL (né en 1949)

DANIEL LAVOIE (né en 1949)

MAXIME LE FORESTIER (né en 1949)

NICOLAS PEYRAC (né en 1949)

NICOLAS PEYRAC (né en 1949)

NICOLE RIEU (née en 1949)

VÉRONIQUE SANSON (née en 1949)


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